Critiques Séries : Creepshow. Saison 4. Episode 4.

Avec ce nouvel épisode, Creepshow mêle les vampires avec une historie de jeu vidéo maudit et possédé. Les deux aventures sont différentes et contrairement à l'épisode précédent qui avait su tenir une certaine thématique sur ses deux segments, ceux-ci ne sont clairement pas mes favoris.

Avec " Meet the Belaskos ", le segment proposé tourne autour des vampires. C'est plus une romance maudite qu'une histoire de vampires puisque ces derniers sont intégrés dans la société et le voisin d'a côté n'est pas du tout un fervent défenseur de ces créatures. L'histoire est assez bonne pour tenir le spectateur durant plus de vingt minutes, notamment car elle ne reste pas sur son précepte de départ mais décide d'ajouter tout un tas de nuances. " Meet the Belaskos " traite ici d'une thématique moderne qu'est la discrimination et je trouve que c'est fait de façon assez malicieuse. La romance entre une vampire et un être humain rend le tout un peu plus charmant. La dernière fois que Creepshow a délivre un segment sur des vampires c'était dans la saison précédente. C'était gore à souhait mais pas forcément très travaillé d'un point de vue narratif. C'était même loin de ce que j'aime dans Creepshow (et ce qui est digne d'être un segment Creepshow).

Le twist final est assez succulent et correspond parfaitement à ce que j'avais envie de voir depuis le début. La romance est maudite mais on s'attache rapidement à celle-ci. C'est assez fort pour une série qui offre des segments de vingt minutes. En un rien de temps, " Meet the Belaskos " parvient justement à nous donner envie de voir cette relation évoluer et grandir. Tout cela jusqu'au moment où l'ambiance gore revient à la charge. Mais sans trop abuser de cet aspect là de la série, celle-ci parvient justement à sortir des sentiers battus. Creepshow a besoin de ce genre de petits segments légers (tout en utilisant une thématique cher à son âme).

Note : 7/10. En bref, une histoire de vampires soignées dans l'histoire, les dialogues et avec une romance comme cerise sur le gâteau.

L'histoire de " Cheat Code " est plutôt correcte mais elle a du mal à être mémorable. Creepshow a délivré de bien meilleurs segments durant la saison. Cet épisode se concentre donc sur le jeu Weird Wednesday, un jeu que personne n'a jamais réussi à finir. Il a été arrêté quand une femme a clamé que son enfant était mort à cause du jeu. Vous voyez déjà venir l'histoire ? Tout est trop prévisible et la fin tout autant. C'est le casting, très à l'aise, qui permet à Creepshow de délivrer quelque chose d'un peu plus intéressant. Lachlan Monroe dans le rôle du père est parfait. Il y a quelque chose chez cet acteur que j'adore toujours dans tout ce qu'il peut incarner. Il s'en donne à coeur joie et le scénario, qui ne lui ait pas forcément d'une grande aide, tente de faire de son mieux pour lui donner les meilleures parties.

Les histoires de jeux vidéos qui abordent leurs joueurs ce n'est pas neuf. C'est même assez classique dans le monde des creepy pastas. Ce n'est pas assez mémorable pour être le genre d'histoires que j'aime voir à l'écran. " Cheat Code " a tout de même le mérite d'être un peu au dessus de la moyenne même si la logique du jeu en lui-même n'a aucun sens. Dans quel jeu c'est possible de revenir au menu alors qu'il ne reste qu'une vie à Dave ? Est-ce que remettre le jeu à zéro n'aurait pas eu pour conséquence de tuer Dave ? Et si Jeff est maintenant dans le jeu, qui joue son personnage ? Il y a tellement de questions qui restent en suspend qu'il est difficile d'être pleinement investis dans le récit. Il y avait de quoi faire mais cela m'a surtout donné l'impression de voir un mauvais épisode de Chair de Poule.

Note : 4.5/10. En bref, je n'ai pas été emballé. Le casting est bon et certaines idées aussi mais cela ne fait pas pour autant un bon segment.