Pendant 19 ans, j’ai eu bien du plaisir et j’ai connu plein de journalistes automobiles, certains étant des idoles pour moi à une certaine époque. J’ai aussi dû surmonter ma gêne chronique et aller de l’avant pour parler à des relationnistes de presse et ce, quelquefois en anglais. Le job d’essayeur automobile implique beaucoup de relations publiques, d’apprentissage de nouvelles technologies, autant dans les voitures que sur internet. Il y a 19 ans, je ne me voyais pas publier des vidéos sur YouTube. Je n’avais pas de forfait de données sur mon téléphone et les réseaux sociaux étaient inexistants. Toutes des technologies qu’il m’a fallu apprendre et tenter qu’elles me coûtent le moins chères possible. J’ai l’air séraphin dans cette approche, mais depuis le début, il a toujours fallu que ça coûte le moins cher possible puisque je n’en tire aucun revenu.
C’est d’ailleurs le point le plus négatif de mon aventure : le financement. Je n’ai jamais réussi à attirer de commanditaire avec mon blogue. Il faut comprendre que les véhicules de presse sont prêtés par les constructeurs. Le véhicule est gratuit, mais pas l’essence. Comme je dois faire 200 km, aller-retour, chaque fois que j’essaie un véhicule, cet argent sort de mes poches. En 2004, ce n’était pas un gros problème. Aujourd’hui, à près de 2,00$ le litre, c’en est tout un. C’est pourquoi je tente d’essayer le plus de véhicules électriques possible, ou du moins, incluant une certaine forme d’électrification. Bien que je veule essayer le plus de marques possibles, je dois, autant que possible, me garder loin des véhicules qui consomment de l’essence super sans plomb ou qui en consomment vraiment beaucoup. Essayer un Land Rover, ça me ferait extrêmement plaisir, mais y mettre 200$ d’essence, non merci !
Finalement, sachez que c’est toute une tâche que de se faire une belle réputation. Je crois que les compagnies qui me permettent d’essayer leurs véhicules sont conscientes que je fais mon travail avec passion. Pourtant, plusieurs compagnies n’ont même pas voulu prendre part à l’aventure. Je pense ici à Mercedes-Benz, Audi, BMW et d’autres. Au début, ça me dérangeait. Je voulais avoir accès à tout. Aujourd’hui, je me dis : tant pis pour eux autres ! Je n’ai même pas assez de temps pour essayer tout ce que je veux, alors j’attends que ce soit elles qui me supplient ! (On peut rêver !)
Donc, ma vingtième année commence demain ! Qu’est-ce que je voudrais pour mes vingt ans : je n’en sais rien ! Je n’ai qu’un projet important en préparation, mais je ne peux en parler pour l’instant au cas où ça ne fonctionnerait pas. Si vous avez des idées, lancez-les-moi ! Vous êtes constructeur et vous voulez m’offrir une exclusivité, faites-moi signe ! Vous êtes dans le domaine de l’automobile et vous voulez me commanditer : faites-moi de grands signes !
En attendant, j’espère que vous aimez le contenu d’AutoOpinion.ca. Je le fais par passion, mais j’aime aussi vous faire plaisir en essayant des véhicules que vous pourrez bientôt, peut-être, faire briller dans votre entrée de garage. Allez, on se reparle le 4 novembre 2024 pour le vingtième anniversaire d’AutoOpinion.ca !