Couchée prés de la porte
elle reste, blottie,
attentive à ce qu'apporte
le vent, la pluie.
C'est un chant de fin du monde
annonciateur d'un désastre.
C'est un long torrent acide
sur la peau nue du bonheur.
Poussé le dernier cri
qu'est ce qui reste ?
Marque des doigts sur le sein
le murmure sur la peau
de la douceur, des mots
les carresses et puis ce lien...
Enfin chuchotée l'envie
tout ce qui reste... est... beau.
