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Bernard Amsalem : « Mahiédine était clean »

Publié le 20 août 2008 par Gezale

Bernard Amsalem a jugé "clean" mardi sur France 2 le coureur français Mahiédine Mékhissi-Benabbad, médaillé d'argent sur 3000 m steeple lundi aux jeux Olympiques de Pékin.
Le président de la FFA a répondu aux allégations que le quotidien l'Equipe avait formulées en parlant "d'un climat de doute" entourant la performance du demi-fondeur français.

« Si on a décidé d'amener Mahiédine Mékhissi-Benabbad à Pékin, a déclaré Bernard Amsalem sur France 2, c'est parce qu'il était clean. Il a fait son suivi longitudinal dans les conditions normales. Il a eu une carrière qui s'est déroulée normalement: on l'a vu en juniors, on l'a vu en espoirs, il a été champion d'Europe, et cette année il a gagné la Coupe d'Europe. Il est passé de 8 min 14 à 8 min 10.Il a eu une évolution chronométrique tout à fait normale dans la carrière d'un athlète. Il va chercher une formidable médaille d'argent dans une course qui n'était pas rapide. Aujourd'hui, on jette la suspicion sur un jeune athlète. Je trouve cela déplorable ».

Ils sont effectivement nombreux ceux qui doutent de la sincérité de la performance de Mahiédine Mékhissi-Benabbad. Mais il n'est pas le seul à être suspecté : Alain Bernard, Michael Phelps et bien d'autres tels que des haltérophiles ou des boxeurs se trouvent également dans une situation peu enviable. Bernard Amsalem est attentif au suivi longitudinal des athlètes. Qu'est ce que le suivi longitudinal ? Il s'agit d'un suivi médical fédéral avec analyses diverses. Actuellement les athlètes sont informés de ces prélèvements trois semaines à l'avance. Le président de la FFA, dans une conférence de presse de la fin juillet a assuré que dès l'an prochain, les délais seraient plus courts, de l'ordre de la semaine.

En ce qui concerne la médaille d'argent du 3000 mètres steeple, ceux qui ont suivi la course auront remarqué que le coureur français a appliqué la tactique mise au point avec son entraîneur à savoir calquer sa course sur celle des Kényans et « lâcher les chiens » dans la dernière ligne droite. Encore faut-il être capable de suivre le rythme et d'emballer la machine au bon moment. Ce n'est pas Mehdi Baala qui dira le contraire. Nous interrogerons Bernard Amsalem à son retour de Pékin, ils nous en dira plus.

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