Magazine Culture

Culprits (Saison 1, 8 épisodes) : Arnaque à l’anglaise

Publié le 18 novembre 2023 par Delromainzika @cabreakingnews
Culprits (Saison 1, 8 épisodes) : Arnaque à l’anglaise

Dès le premier épisode, Culprits ne perd pas de temps à nous plonger dans le coeur de son récit à tiroir. L'idée de mélanger le passé et le présent est parfois un brin confus mais se dégage une ambiance dans Culprits qui me rappelle Utopia. L'histoire est plus proche ici de La Casa de Papel (notamment pour les préparatifs du braquage) mais le côté humour noir et les couleurs pop me rappellent la série britannique. Je trouve dommage malgré tout que la série ne soit pas capable de nous offrir un braquage digne de ce nom. Le braquage est sensé avoir des conséquences trois ans plus tard quand les membres de l'équipe sont décimés les uns après les autres par un tueur aux yeux vairons mais le braquage manque de quelque chose. On sent que le but de Culprits n'est pas de nous offrir une série de braquage mais plutôt de voir comment les personnages tentent de s'en sortir face à ce tueur qui les suit clairement à la trace.

Une série à l'humour grinçant qui raconte ce qui se passe après un braquage, quand les membres de l'équipe sont assassinés les uns après les autres.

Malgré le défaut inhérent à ce braquage un peu scolaire, Culprits est une série particulièrement fun. La galerie de personnages est assez variée pour nous offrir tout un tas de bonnes surprises. Car ce sont justement les personnages qui permettent à Culprits de nous divertir, plus que l'histoire qu'il y a derrière. Certes le danger est présent mais il est amusant. Une grande partie de Culprits repose aussi sur les épaules du casting. Nathan Stewart-Jarrett (qui était dans Utopia, ce qui ne fait que renforcer la comparaison) et Gemma Arterton (Funny Woman) sont ici des vraies forces de la nature qui élèvent le niveau global de la saison. C'est sans oublier Ned Dennehy qui incarne Devil notre assassin sans émotions. Je trouve que l'acteur colle parfaitement au rôle, encore plus lorsqu'il doit faire face à Joe dans l'avant dernier épisode de la saison.

Culprits n'hésite pas à sortir l'artillerie graphique pour que le visuel imprègne le spectateur. C'est une véritable force en soi car je ne m'attendais pas nécessairement à ce que cela soit fait de cette façon. Malgré le côté bricolé du braquage (oui, je n'ai pas digéré cette partie de la série), le reste est assez efficace pour tenir en haleine le téléspectateur. Une bande son originale réussie, un visuel tape à l'oeil mais joli et des personnages hauts en couleur qui apportent un peu de folie à l'ensemble. D'ailleurs, dans le visuel il y a un travail qui est fait entre les scènes les plus flashy et les autres de la vie de tous les jours de nos personnages. On voit un léger changement à certains moments afin de nous prévenir que des moments importants arrivent. On s'attache globalement à tous les personnages ce qui reste une force dans ce genre de récits (et qui n'était pas donné après le premier épisode).

Il faut réellement se laisser avoir par Culprits pour en apprécier tous les éléments. On s'amuse avec tous ces personnages sans problèmes et l'on ne peut qu'avoir l'envie d'en voir encore plus. C'est donc une série divertissante et amusante qui reste tout de même imparfaite. La fin de la saison est à mon sens un brin rapide et/ou bâclée. J'aurais préféré que l'on ait quelque chose de fluide qui se suit de la même façon sans accélérer sur les derniers épisodes.

Note : 6.5/10. En bref, une série divertissante bien qu'inégale.

Disponible sur Disney+ le 29 novembre 2023


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog