Critiques Séries : The Gilded Age. Saison 2. Episode 4.

The Gilded Age // Saison 2. Episode 4. His Grace the Duke.

Le Metropolitan Opera House est la grande aventure de la saison pour Bertha Russell. C'est un sacré projet qui doit terminer sa construction bien avant la grande ouverture prévue. On a déjà eu quatre épisodes et on en a encore pas mal à suivre donc je ne suis pas sûr que tout aille si bien que ça. Après tout, que serait The Gilded Age sans sa petite dose de drama. Cela a été introduit au début de la saison mais je suis persuadé que cette intrigue sera l'un des grands fil rouge de la saison. Un peu comme l'histoire de Jack Trotter. Bertha va avoir deux nouvelles dans cet épisode : Miss Winterton, née Turner est toujours dans les parages pour jouer son petit jeu mesquin (et j'adore) et la seconde c'est que les travaux ont énormément de retard et qu'ils sont déjà en train de largement dépasser le budget de départ. The Gilded Age aime bien les histoires de gros sous, d'entreprises qui vont mal, de gens qui se mettent dans les dents. Moi c'est ce que j'aime voir dans cette série et encore plus quand cela implique Bertha car Carrie Coon est juste délicieuse dans cette série.

Après la première saison, The Gilded Age a clairement compris comment manier chacune de ses actrices et Julian Fellowes développe leurs rôles en fonction. A côté de ça, Bertha apprend une rumeur au sujet de Larry Russell et Mme Blane dont la relation a évolué depuis l'examen des plans de rénovation de la saison jusqu'à l'échange de " Je t'aime " assez coquins. Tout cela malgré la désapprobation de Mama Russell. Les Russell sont en pleine crise et pour moi c'est une aubaine de passer des moments jouissifs. A d'autres endroits la série prend une tournure différente. Comme chez les Van Rhijn où le révérend Forte est une fois de plus invité d'honneur pour un petit thé en plein après-midi. J'aime bien ces petits moments légers et le révérend Forte, bien que cela ne soit pas mon personnage fétiche, gagne des points au fil des épisodes à mes yeux. On sent que The Gilded Age veut en faire quelqu'un d'important et qu'elle prend son temps pour nous l'installer.

Ada est toujours ravie de voir ce bel homme alors que Agnès, la plus peste de toutes les femmes de The Gilded Age (et cela colle très bien à Christine Baranski car l'on voit là aussi que Julian Fellowes est en train de faire évoluer le personnage en fonction de l'actrice) n'est pas très impressionnée. Agnès est le genre de femmes de cette époque qui passe son temps à brasser du vent, assister à des déjeuners et thés pour ne rien faire de sa vie à part ça. J'aime bien cette vision du personnage car The Gilded Age maîtrise parfaitement l'évolution de celle-ci. Les Russell en face ne sont pas au beau fixe non plus alors que Bertha refuse toujours de dîner avec George. Ce sont toutes des femmes un peu gâtées par la nature économique de leurs relations. Et cela donne tout un tas de choses sympathiques. The Gilded Age délivre une fois de plus un bien joli épisode qui permet de faire évoluer les intrigues de chacun. Il y a de la place pour tout le monde et j'en suis ravi.

Note : 8/10. En bref, toujours une série aussi délicieuse.

Disponible dans le Pass Warner