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Critique Ciné : The Marsh King’s Daughter (2023, Amazon Prime Video)

Publié le 22 novembre 2023 par Delromainzika @cabreakingnews
Critique Ciné Marsh King’s Daughter (2023, Amazon Prime Video)

The Marsh King's Daughter // De Neil Burger. Avec Daisy Ridley, Ben Mendelsohn et Garrett Hedlund.

C'est avec grand plaisir que j'avais envie de voir Neil Burger me plonger dans une ambiance de marais américains. J'ai rapidement déchanté quand The Marsh King's Daughter met une heure à réellement démarrer son récit et que Ben Mendelsohn est réduit à peau de chagrin dans le film, gâchant tout le talent de l'acteur. Neil Burger (Divergente, L'illusionniste) aurait réellement pu faire quelque chose de ce roman à succès en offrant à la fois quelque chose de plus touchant autour de la vie d'Helena. C'est joli visuellement mais il n'y a rien dans l'histoire qui parvient à réellement réveiller l'ensemble de l'histoire qui nous est contée. Daisy Ridley est convaincante dans le rôle d'Helena et permet de s'attacher rapidement à son personnage mais je m'attendais tout de même à quelque chose de différent. Je pensais donc trouver quelque chose en me plongeant dans ces marécages mais le résultat est trop décevant pour que je me sois senti totalement impliqué.

La vie idyllique d'Helena Petterier est mise à mal lorsqu'elle apprend que l'homme qui l'a élevée et gardée en otage pendant 12 ans dans un marécage s'est évadé de prison. Pour protéger son mari et sa fille, Helena va devoir affronter son sombre passé qu'elle a toujours gardé secret et traquer son père, le tristement célèbre Roi des Marais.

Notre héroïne est donc obsédée par son père et l'aime finalement comme personne d'autre. Il l'a entrainé à vivre dans la nature tout en lui donnant des leçons de vie. Mais son père n'était pas quelqu'un de bien et même en tentant de vivre une vie paisible avec sa fille et un mari aimant, on sent qu'elle a qu'une seule envie : retourner dans les marécages afin de revivre ce qu'elle a vécu des années auparavant. The Marsh King's Daughter aurait pu s'appuyer sur ce syndrome de Stockholm, cet amour qu'elle a pour un père qui n'est pas du tout quelqu'un de bien mais c'est tellement brumeux à de nombreuses reprises qu'il est difficile de savoir où l'on veut nous emmener. Garrett Hedlund, qui incarné son mari dans le film, n'apporte rien de neuf non plus à un récit trop maigre pour être réellement palpitant. Ben Mendelsohn est un acteur que j'aime beaucoup mais qui n'apporte rien du tout car l'on sent que son personnage n'a pas grand chose à faire. Il faut attendre la dernière demi-heure pour avoir quelques soubresauts minimes. Dommage car l'idée de base de ce film avait vraiment matière à devenir touchante et palpitante.

Note : 4/10. En bref, c'est trop lent au démarrage pour réellement impliquer son spectateur. Reste Daisy Ridley, convaincante mais Ben Mendelsohn est gâché par une présence plus que sporadique dans le film.

Prochainement sur Amazon Prime Video


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