S’il existe un composant crucial dans la vie économique américaine, c’est bien so budget fédéral.
À ce jour, nous avons réussi à accumuler une dette de 33 700 milliards de dollars, due en partie aux réductions d’impôts de Reagan dans les années 80, à la guerre en Afghanistan et en Irak et à la crise financière de 2008 sous Bush, aux subventions liées au Covid-19, aux réductions d’impôts de Trump et aux récents investissement en infrastructure et environnement de Biden.
Dans le même temps, le parti républicain a diabolisé le fait de devoir payer des impôts, éviscéré l’IRS, notre service de recouvrement d’impôts, et promis que le Republican Party serait un faucon budgétaire, mais a toujours agit dans le sens opposé.
Avec un déficit budgétaire frisant les 2 000 milliards de dollars l’année dernière, nous sommes assurés de faire encore pire l’an prochain, alors que les taux d’intérêt destinés à financer notre énorme dette atteindront des montants faramineux. Ils s’élevaient à 749 milliards de dollars l’année dernière, ce qui les place presque au même niveau que notre budget de défense de 782 milliards de dollars.
Pour l’année en cours, ils seront en passe de dépasser les 800 milliards de dollars, soit plus du double du chiffre de 352 milliards de dollars de 2021.
Face à cette perspective catastrophique, notre Congrès reste de marbre. Le Republican Party dit « Réduisons les dépenses » tandis que ses opposants du Democratic Party suggèrent « Augmentons les impôts ».La vérité et le remède se situent évidemment quelque part entre ces deux affirmations, mais plus nous attendons, plus nous allons trouver le remède intensément douloureux. Cela va faire vraiment, vraiment, très mal !