1001 films de Schneider : The Sixth Sense
Film américain réalisé e 1999 par M. Night ShyamalanAvec Bruce Willis, Haley Joel Osment, Toni Collette, Olivia Williams, Trevor Morgan
Si vous aimez les histoires de fantômes, vous serez bien servis.
Mais c'est pas sûr que vous allez pardonner au réalisateur de vous avoir mené en bateau. La finale du film peut être ressenti comme une gifle pour vous sortir de votre ébahissement ou de votre ennui, c'est selon. Et vous aurez perdu beaucoup de temps à essayer, inutilement, de diagnostiquer les comportements du petit Cole - merveilleuse interprétation de Haley Joel Osment.
Heureusement, il y a quelques scènes mémorables. Celle, entre autres, de la découverte (grâce à Cole) par un père dont la fille vient de mourir que c'est sa propre femme qui a tué leur fille en l'empoisonnant quotidiennement.
Celle, également, de la maman de Cole (Toni Colette) qui reçoit, par l'entremise des dons de Cole, une inespérée gratification de la part de sa mère, décédée depuis longtemps.
Il y a de belles choses dans ce film, la moindre n'étant pas le personnage interprété tout en subtilités par Bruce Willis, psychiatre fantôme, déambulant dans le royaume des vivants et que seule Cole peut voir.
Ce film est tout un embrouillamini où chacun cherche son corps, vivant ou mort.
Pour une rare fois, je vais proposer un film en lieu et place de The Sixth Sense dans la liste de Schneider. Hier, j'ai vu Opening Night de John Cassavetes, une œuvre magistrale sur le théâtre et le métier de comédien plus précisément de comédienne vieillissante.
Critique. Cahiers du Cinéma. Janvier 2000. Numéro 542. Le Sixième Sens est le premier film intello chiant de l'année. Par Olivier Joyard.
Visionné, la première fois, le 29 avril 2000 sur VHS à Montréal.
Mon 352ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider