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Paper Dolls (2023) (Saison 1, épisodes 1 à 3) : qui sera la nouvelle Popstars ?

Publié le 08 décembre 2023 par Delromainzika @cabreakingnews
Paper Dolls (2023) (Saison 1, épisodes 1 à 3) : qui sera la nouvelle Popstars ?

Faire une série sur l'industrie de la musique, des groupes de pop stars et de tout ce que la gloire peut apporter de mauvais dans la vie de ces jeunes femmes n'est pas neuf. Ce n'est pas la première fois qu'une série s'attaque à ce sujet mais je dois avouer que je m'attendais tout de même à quelque chose de bien plus prenant. Sur le principe que tout le monde rêve de devenir une pop star, de la gloire, des fans, de l'euphorie que cela provoque, Paper Dolls veut nous raconter les méfaits que cela peut avoir sur les gens. Paper Dolls s'inspire donc de Popstars et de l'expérience de Belinda Chapple membre du groupe féminin Bardot du concours de talent première saison du nom. Ce groupe, qui a duré 2 ans, n'a pas connu que les hauts des débuts mais aussi les bas. Après que Amazon s'apprête à relancer Popstars en France, Paper Dolls vient saccager un peu plus cette industrie pré-fabriquée où l'on construit des artistes de toute pièce sans véritablement avoir d'intérêt pour les personnes.

A l'aube du nouveau millénaire, cinq chanteuses en herbe sont mis sous les projecteurs à la recherche de la popstar et de la gloire.

Les groupes de pop stars étaient un peu une sorte de religion à la fin des années 90 et au début des années 2000. Paper Dolls reprend alors cette idée là afin de montrer la gloire et la chute d'un groupe. Si l'idée est bonne, les australiens ont encore du mal à créer de bonnes séries grand public. Si j'ai tendance à apprécier ce qu'ils peuvent faire de façon plus confidentielle, Paper Dolls démontre une fois de plus que ce n'est pas toujours ce qu'ils réussissent de mieux. Dès le début, on est plongé dans ce qui ressemble au début des années 2000 et l'essor de toutes ces émissions de talents. L'inspiration de la culture musicale australienne est présente mais manque d'idées. On sent que le casting n'est pas toujours à la hauteur de ce que l'on a envie d'attendre d'une telle série et que le scénario se repose sur des éléments très simplistes et pas assez riches en émotions.

On est tellement détachés de Paper Dolls que je n'ai tout simplement pas réussi à pleinement m'imprégner de cet univers. Et pourtant, je suis un grand fan de télé-crochets et Popstars reste l'une des émissions phares du genre (qui en France a créé les L5 et donné naissance à Chimène Badi ou encore Matt Pokora). En jouant sur la nostalgie de ces télé-crochets Paper Dolls fonctionne mais dès qu'elle cherche à montrer les sentiments de ses personnages tout est un peu trop plat. La série manque de moments marquants, d'éléments perturbateurs qui vont donner un sens à la suite de l'aventure. Ces trois premiers épisodes présentent une galerie de personnages assez filiformes. J'aurais aimé quelque chose de plus marquant, de plus palpitant, surtout qu'il y a clairement de la matière avec l'univers dépeint.

Le groupe Harlow, issu de l'émission Pop Rush, me plaît. Il y a un côté pop qui me rappelle le début des années 2000 et toutes ces chansons pré-fabriquées pour être vendues par millions. L'idée de construire la série autour d'une histoire par épisode n'est pas forcément ce que je préfère non plus. Cela casse parfois un peu le rythme quand des épisodes sont moins intéressants que d'autres.

Note : 5/10. En bref, je vais être indulgent car le sujet me plaît mais ce n'est pas brillant pour autant. Cela manque de charme, d'une vraie identité et de quelque chose de moins plat.

Disponible sur Paramount+


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