Une plainte vient d’être déposée contre Samuel Eto’o par sa fille Annie Barranca, 21 ans, pour non-paiement présumé de la pension alimentaire. Cette affaire risque de ternir davantage l’image de l’ancien capitaine des Lions Indomptables, déjà éclaboussé par d’autres scandales.
Une fille méconnue réclamant reconnaissance et soutien financier
Annie Barranca, 21 ans, vient de saisir la justice italienne pour « non-respect des obligations alimentaires familiales » de la part de son père biologique Samuel Eto’o. Reconnue depuis 2004 à l’issue d’un test ADN demandé par un tribunal espagnol, la jeune femme affirme que ses tentatives désespérées pour contacter la star sont restées vaines.
Pire, malgré un accord prévoyant le versement d’une pension alimentaire de 10.000€ par mois, Eto’o n’aurait contribué en rien à subvenir aux besoins de sa fille. Désormais étudiante, Annie Barranca dépend encore financièrement de sa mère, qui parvient difficilement à lui offrir des conditions de vie décentes.
Une relation père-fille inexistante
Sa plainte souligne qu’elle souffre aussi psychologiquement de cette absence totale de figure paternelle dans sa vie. Car même après avoir été contraint de reconnaître sa paternité en 2004, Samuel Eto’o ne s’est jamais comporté comme un père pour elle.
Pire, toute tentative de sa part pour renouer contact s’est heurtée à un mur. L’ancien buteur du FC Barcelone et de Chelsea se désintéresserait complètement de ses obligations familiales les plus élémentaires.
Nouveau coup dur pour l’image d’Eto’o
Cette plainte pour pension alimentaire impayée risque de jeter une nouvelle ombre sur la réputation déjà écornée de Samuel Eto’o au Cameroun. Rappelons que le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables est sous le coup d’une enquête en Espagne pour des soupçons de matches truqués lorsqu’il officiait comme président de la Fédération camerounaise de football.
De plus, de nombreuses critiques fusent sur sa gestion controversée de la Fécafoot, peu appréciée par une partie du public camerounais. Certains voient en Eto’o un dirigeant autoritaire, plus préoccupé par ses intérêts que par l’avenir du foot local.
Cette plainte de sa propre fille pourrait conforter l’image d’un homme ayant oublié ses devoirs élémentaires au profit de la gloire et de l’argent. Elle symbolise également les dérives d’une société camerounaise gangrenée par l’abandon des enfants et le reniement des responsabilités parentales.
On est loin de l’icône nationale adulée par des millions de Camerounais lors de ses années de gloire footballistique. Le passage du statut de héros à celui de paria est parfois cruellement rapide. Surtout lorsque s’accumulent les casseroles…
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