Magazine Journal intime
Les hommes jouent aux cartes dans l’arrière salle sombre encombrée de meubles qui affichent les stigmates d’une inondation encore fraiche. Au premier étage, dans des robes à froufrous et au milieu de fanfreluches aux couleurs acidulées, les femmes se préparent sans savoir à quoi, au juste. Aucun bruit dans la maison, juste le son de la pluie qui s’abat sur la toiture en tôle. Et le sentiment que l’inéluctable - quel qu’il soit - qui progresse et qui approche, inexorable.