Le décès tragique de la collégienne Vera Mbong cette semaine à Douala relance le débat sensibles des violences en milieu scolaire au Cameroun. Cette jeune fille serait morte des suites de coups de fouet administrés par son enseignant du collège Cohas, dans le quartier Bepanda.
Selon nos informations, l’élève aurait fait preuve d’un acte de “rébellion” qui lui aurait valu ce châtiment physique. Quelques minutes après les coups, son état de santé se serait brutalement dégradé, avant qu’elle ne rende l’âme lors de son transfert à l’hôpital de Deido.
Si ces faits terribles étaient confirmés, il s’agirait bien évidemment d’une violence inouïe de la part d’un membre du corps enseignant. Au-delà du traumatisme pour le collège concerné, ce drame pointe encore la problématique plus large des châtiments corporels, officiellement interdits mais encore trop répandus dans les établissements camerounais.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce décès. Mais quelle qu’en soit l’issue, le souvenir de Vera restera comme un rappel tragique de la nécessité de bannir toute forme de violence à l’école.