A l'encre rouge de Ines Heck

éditeur : éditions Juno Publishing

date de parution :11 janvier 2024

378 pages

prix : 20.50 €

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Aria ne ressent plus rien.
Après la mort de sa mère et la déchéance de son père, la jeune Anglaise s’est égarée dans un cercle vicieux. Ses émotions se sont éteintes, et rien de ce qu’elle fait ne parvient à redéployer ses pétales fanés, pas même son métier de tatoueuse qui la passionne.
Son espoir de retrouver le goût à la vie s’amenuise de jour en jour. Sa crainte de subir une existence seulement nuancée de noir et de blanc, sans aucune couleur, commence à prendre forme dans son esprit abîmé.
Jusqu’à ce que la fratrie Garrison resurgisse dans sa vie. Après dix ans sans avoir de nouvelles de ses trois amis d’enfance, Aria va voir son quotidien subitement bousculé.
D’autant plus que Callum, le cadet, a l’air bien décidé à la sortir de cette brume éprouvante qu’est la dépression.

On débute l’histoire avec Aria. Une petite fille à la vie tout à fait normale. Elle vît avec ses parents du côté de Bristol. Elle est heureuse, elle à une enfance, tout ce qu’il y a de plus classique. Elle joue beaucoup avec ses voisins Les Garrison. Seulement un jour, la vie d’Aria bascule. Sa maman tombe malade, et décède assez vite. Si la petite fille souffre comme jamais, son papa est brisé. Il va changer du tout au tout. Il va s’en prendre à elle, il est brisé ? Elle doit l’être également. Au bout d’un certains temps, il déménage, et 10 ans se passe. Aria ne ressent plus rien, elle s’est enfermée dans un silence, un mutisme pour sa propre survie. Elle a son salon de tatouage, et se consacre qu’à ça. C’est sans compter sur le destin qui va bouleverser tout ça. Callum le cadet des Garrison va surgir de nouveau dans sa vie et va être bien décider à la sortir de cet enfer.

Je dois dire que je suis perplexe en sortant de cette lecture. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé l’histoire car elle est bien écrite. Avec des petits flash-backs, des sentiments bien décrits, et une évolution au début, intéressante. Ce qui m’a simplement déçue dans cette histoire, c’est que tout est prévisible. La romance basique. Elle vît un malheur, elle est tourmentée, il débarque dans sa vie, il la sauve, et tout est bien qui finit bien. Je m’attendais à plus de rebondissements, je m’attendais à ce que la mort du père de Aria soit plus spectaculaire, pour marquer la fin de son enfer. Je ne m’attendais également pas à ce qu’elle se remette aussi vite après tant d’années de mutisme, de silence, de surprotection d’elle-même. Ça me semble trop rapide, trop beau pour être vrai. C’est dommage, l’histoire partait bien, ça aurait pu être hyper passionnant, hyper addictif. Ça n’a pas été le cas pour ma part.

En bref : Une lecture agréable mais... je dirais que l’histoire est trop prévisible, trop comme dans les contes de fées, « tout est bien qui finit bien ». C’est dommage, je m’attendais à autre chose.

NOTE : 5/10

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