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moonchild

Publié le 15 février 2024 par Pjjp44
 
moonchild Un instant, quelques nuages, des bribes de soulagement,acolyte avec soi-même,doublure évaporéede sa béatitude.Un instant seulement pour m'y m'éprendreet savourer la fugace envie de rienet m'y attacher,au jour qui s'éponge doucementvers la nuit.
 moonchild
"Au-dessus de nous, l'espace ; au-dessous, un miroir ; la surface des eaux est pareille au regard de beaux yeux ouverts ; on s'y perd sans comprendre. La surface des eaux demeure l'éternel miroir, elle réfléchit le ciel et garde son intégrité.
En se penchant vers l'épaisseur des eaux, chacun n'y verra que le reflet de lui-même ; en se relevant, son regard se perdra dans le cercle d'horizon."
Anita Conti

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 J'aperçois peu du temps qui file. Devrais-je m'en inquiéteret me dire que l'heure n'est plus au gaspillage.?Je préfère m'échapper, me désunir, m'entrainer au goût du vide bien rempli, et grappiller au fil de l'eau qui ne retient rien

"Il pleuvait donc, et la vie pleut, elle aussi. Elle a capitulé avant de commencer. Sa trajectoire est sourde, son mouvement ne lui appartient pas. Elle ne part de nulle part et finit exactement au point de son commencement, sauf qu'elle a, entre-temps, perdu toute sa hauteur. Entraînée par son propre poids, elle n'est rien d'autre qu'une vitesse têtue précipitée vers le rien. Le pire étant qu'elle ne peut pas décider du voyage qu'elle va parcourir : tout est écrit d'avance, il faut s'en remettre au vent, aux forces environnantes et aux puissances hostiles. La goutte tombe raide, sans dévier un seul instant de sa ligne, sans se permettre de danser, de s'enfuir, d'être libre. Elle diminue, elle descend, mais ne se déplace pas. Le temps passe et la défaite augmente. Alors le cap disparaît totalement, c'est la grande culbute. "Nathan Devers extrait de: "Les liens artificiels "Les mots, j'ai appris à les aimer tous, les simples et les compliqués que je lisais dans le journal du maître, ceux que je comprends pas toujours et que j'aime quand même, juste parce qu'ils sonnent bien. La musique qui en sort souvent est capable de m'emmener ailleurs, de me faire voyager en faisant taire ce qu'ils ont dans le ventre, pour faire place à quelque chose de supérieur qui est du rêve. Je les appelle des mots magiciens : utopie, radieux, jovial, maladrerie, miscellanées, mitre, méridien, pyracantha, mausolée, billevesée, iota, ire, parangon, godelureau, mauresque, jurisprudence, confiteor, et tellement d'autres que j'ai retenu sans effort, pourtant sans connaître leur sens. Ils me semblent plus facile à porter que ceux qui disent. Ils sont de la nourriture pour ce qui s'envolera de mon corps quand je serai morte, ma musique à moi. C'est peut-être ce qu'on appelle une âme."Franck Bouysse  
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