Spaceman est nouveau film de science-fiction de Johan Renck avec Adam Sandler, il est disponible sur Netflix depuis le 1er mars 2024.
L’histoire suit Jakub Procházková (Adam Sandler), un astronaute solitaire envoyé en mission derrière Jupiter pour collecter des échantillons d’une mystérieuse poussière violette. Confronté à l’immensité de l’espace et à la solitude écrasante, Jakub se retrouve face à ses propres démons et à des questions existentielles. Il finit par taper la discussion avec un être venu d’ailleurs.
Le film est inspiré du roman Un astronaute en Bohême de Jaroslav Kalfar
Adam Sandler sans rire
Habitué des comédies américaines, Adam Sandler essaye de plus en plus de se détacher de son image de rigolo de service. Dans Spaceman, il incarne un homme seul, loin de tout contact humain qui fini par péter un câble dans sa navette.
La réalisation de Johan Renck pour Spaceman est à la fois poétique et hypnotique, capturant la beauté et le danger de l’espace avec une précision saisissante. Les images du dehors sont très belles, et le dedans de la navette est très oppressant. La bande originale de Max Richter sublime l’atmosphère du film, créant une ambiance à la fois mélancolique et optimiste.
Adam Sandler livre une performance plutôt bonne, loin de ses rôles comiques habituels. Il incarne avec justesse la solitude et la fragilité de Jakub, nous offrant un portrait touchant d’un homme en quête de sens. Au fur et à mesure du film et des flashbacks provoqués par sa rencontre “extraterrestre”, on construit son passé, sa relation avec sa femme surtout.
Arachnophobes, fuyez !
J’ai été surprise par la forme que prend l’entité avec qui Sandler discute dans la navette, comme vous l’avez deviné avec le titre, c’est une sorte d’araignée géante qui lui adresse la parole et clairement ça en rebutera plus d’un !
Jusqu’ici, j’ai été assez positive, mais le film n’est pas exempt de défauts, au contraire. Le personnage de Carey Mulligan, bien que touchant, est sous-développé et aurait pu être davantage exploré. Elle est sur Terre, mais sa souffrance est parfois trop peu évoquée. De même, on a très peu l’impact sur son équipe sur Terre. Je trouve que ça manque un peu de fond là-dedans.
Le rythme lent du film peut également ennuyer certains spectateurs. J’avais l’impression que ça avait duré 2h alors que non, le film dure 1h48. Les parties de discussions dans la navette sont parfois trop lentes et répétitives.
Étant plutôt hermétique à Adam Sandler, j’ai été pour une fois assez contente de sa performance et puis les sujets abordés dans le film autour de la paternité et la solitude sont plutôt une bonne idée.
Le film est déjà disponible sur Netflix
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