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Banana Bowl 2024 : Mayu Crossley en reconquête

Publié le 05 mars 2024 par Francky
Banana Bowl 2024 Mayu Crossley reconquêteOrganisé à Blumenau, au nord de Florianopolis, le prestigieux Banana Bowl, qui fête cette année sa 55e édition et qui couronna par le passé des joueuses comme Alizé Cornet, Svetlana Kuznetsova ou Ana Bogdan, propose un tableau principal tellement ouvert qu'il n'est pas impossible que des surprises se produisent, à moins que la tenante du titre Mayu Crossley, victorieuse à Porto Alegre la semaine dernière, ne mette tout le monde d'accord.Fondé en 1969, le Banana Bowl continue de résister au temps et propose cette année une édition qui pourrait bien être surprenante tant le tableau principal offre un champ considérable de possibilités. Second des sept tournois juniors J500 après Le Caire (gagné par la bulgare Rositsa Dencheva), le Banana Bowl voit le retour de sa championne en titre Mayu Crossley qui s'y était imposée en 2023 contre l'italienne Alessandra Teodosescu. La japonaise de dix-sept ans, revenue à la compétition le mois dernier après une longue convalescence pour cause de blessure, va tenter de devenir la première joueuse depuis Alisa Kleybanova en 2003 et 2004 à conserver sa couronne dans cette épreuve. Autant dire qu'une mission difficile l'attend, même si elle arrive sur les courts en terre battue du Tabajara Tenis Clube en pleine confiance après son sacre le week-end dernier au tournoi J300 de Porto Alegre (photo ci-dessus).Tête de série n°2, Crossley peut éventuellement croiser la joueuse argentine Sol Ailin Larraya Guidi en huitièmes de finales, en guise de premier test, bien que la nippone l'ait déjà nettement battu à Porto Alegre au second tour. L'intensité pourrait ensuite monter en quarts de finales si elle devait rencontrer l'israélienne Mika Buchnik (n°10) ou plus probablement la bulgare Yoana Konstantinova (n°7). Il y aurait alors plusieurs scénarios envisageables pour les demi-finales : la norvégienne Emily Sartz-Lunde (n°4), par exemple, qui avait atteint la finale à Asuncion (J300) et que Crossley avait battu en demi-finales à Porto Alegre, la brésilienne Olivia Carneiro (n°6), désireuse de briller chez elle, ou pourquoi pas l'espagnole Neus Torner Sensano pour une revanche (cette dernière s'était inclinée en finale contre Crossley à Porto Alegre).Dans la partie haute du tableau, le chemin semblait tout tracé pour l'autre japonaise à surveiller dans ce tournoi, Wakana Sonobe (n°1), sauf que, au moment où cet article était rédigé, nous apprenions sa défaite au premier tour contre l'italienne Angelica Sara. La sortie précoce de Sonobe change complètement la donne et peut désormais profiter à la canadienne Naomi Xu (n°16), l'américaine Kaitlyn Rolls (n°9) ou alors Angelica Sara elle-même puisqu'elle est, après tout, la tombeuse de Sonobe. Cependant, l'équation est plus compliquée. La chilienne Antonia Vergara Rivera (n°3), dans une forme olympique en ce moment après ses récents succès à Lima et Asuncion, voit une opportunité se présenter alors qu'elle se trouve dans une section largement à sa portée. Si elle parvenait en quarts de finales, elle devrait néanmoins faire preuve de vigilance face à des joueuses comme l'autrichienne Ekaterina Perelygina (n°11) ou l'argentine Luna Maria Cinalli (n°5). En se projetant ensuite plus loin, Vergara Rivera pourrait tomber en demi-finales sur Rolls, Sara ou Xu (que nous avons précédemment cité) ou bien la belge Jeline Vandromme (n°8), à ne surtout pas négliger, même si un premier tour piège l'attend contre la prodige brésilienne de treize ans Nauhany Vitoria Leme Da Silva. On voit, quoi qu'il en soit, qu'en étant désormais orphelin de sa tête de série n°1 (Sonobe), le tournoi s'ouvre considérablement alors qu'il l'était déjà avant que les hostilités ne commencent. Verdict attendu le 10 mars. 

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