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Indian Wells : Elena Rybakina ou le doublé presque impossible

Publié le 05 mars 2024 par Francky
Indian Wells Elena Rybakina doublé presque impossibleContrainte à déclarer forfait avant les quarts de finales à Dubaï où elle avait contracté un virus, la kazakhe Elena Rybakina, dont les pépins de santé à répétition posent question, arrive en terrain miné à Indian Wells en tant que tenante du titre. Elle essaiera néanmoins de conserver sa couronne, exploit rarissime qui n'a plus été réalisé dans le prestigieux tournoi depuis 1991 par Martina Navratilova.C'est bien simple, la seule joueuse à avoir gagné Indian Wells deux années de suite est Martina Navratilova, en 1990 et 1991. Depuis, toutes celles qui ont essayé de rééditer cet exploit ont échoué dans leur quête du doublé, même les plus grandes. Steffi Graf, Monica Seles, Lindsay Davenport (pourtant six fois finaliste de l'épreuve dont trois fois consécutivement), Kim Clijsters, Justine Hénin, Serena Williams, Iga Swiatek, se sont toutes heurtées à un mur et il est fort probable qu'Elena Rybakina fasse de même cette année. Pourtant, avec déjà trois finales disputées cette année, dont deux gagnées à Adélaïde et Abu Dhabi, la kazakhe a des arguments à faire valoir. Sa science du jeu et ses indéniables qualités techniques peuvent lui permettre d'accomplir de grandes choses, encore faut-il qu'elle puisse bénéficier d'un tirage favorable et être physiquement au top de sa forme. Des conditions qui n'ont pas souvent été remplies depuis le début de l'année et cela se vérifie encore à quelques heures de la grand-messe du désert californien. La nouvelle n'a surpris personne. Rybakina a de nouveau hérité d'un tableau difficile à Indian Wells. Si elle allait loin dans le tournoi, elle devrait probablement se coltiner Iga Swiatek en demi-finales. Avant cet écueil, Marketa Vondrousova pourrait se dresser sur sa route en quarts de finales, à condition qu'elle ait d'abord battu Paula Badosa au deuxième tour et Jasmine Paolini, récente championne du tournoi de Dubaï, en huitièmes de finales. Le timing va être serré pour la tenante qui va devoir croiser les doigts pour qu'un virus ne la prive pas de ses chances durant le tournoi car, dans ce domaine, Rybakina n'a pas été épargnée ces derniers temps. Entre les virus respiratoires et la gastro-entérite qui l'avait obligé à renoncer à affronter Paolini en quarts de finales à Dubaï, le corps de la longiligne kazakhe a beaucoup encaissé. Or, au vu des combats intenses qui l'attendent d'ici quelques jours, avec la dépense physique conjuguée à la pression mentale qu'une tenante du titre peut éprouver, ça ne va pas être une sinécure. Enfin, il y a aussi les particularités propres au tournoi. On dit souvent, à juste titre, que l'Open d'Australie est le tournoi le plus difficile du monde de par les conditions climatiques très dures qui règnent sur le dernier continent en janvier. Mais, Indian Wells, de par sa géographie et sa configuration, n'est pas en reste. Entre la chaleur qui peut être accablante en journée, les soirées plus fraîches et les rafales de vent, tout cela étant typique des milieux désertiques, le tournoi, étalé sur presque deux semaines, peut vite se transformer en une terrible épreuve physique que Rybakina, tout comme les autres joueuses, devra surmonter. Tant d'éléments à prendre en considération qui risquent de compliquer encore plus la tâche ardue qui attend la quatrième joueuse mondiale. Le désert produira-t-il un miracle cette année ? Si elle parvenait à conserver son titre, Elena Rybakina entrerait alors dans l'histoire, plus de trente ans après Navratilova. 

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