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La traversée de Paris

Publié le 20 mars 2024 par Alexcessif
traversée ParisLes corrélations illusoires

Résumé : chuis un peu con

Par exemple: il m’arrive de mettre de la magie dans l’ordinaire et souvent je fais des raccourcis signifiants entre deux banalités. 

Hier c’était un télescopage cognitif entre l’analyse d’un rêve et la réalité du hasard où me conduisent mes pas lorsque je m’égare

Le rêve: nous étions un groupe déambulant dans les catacombes Romaines en 33 avant l’enclouté derrière un philosophe/poète/coach en développement personnel ou reconnecteur chamanique, chais plus. Bref le fumiste nous lâche à chacun un billet de dix pions et qq cents en fin de visite. Preuve qu’il s’agit d’un rêve car le flux monétaire s’opère dans l’autre sens m’a-t-on dit. Je suis parti dans un monologue Gabinien et colérique où je m’entendis prononcer distinctement « J’veux 2000 francs Jambier 45 rue Poliveau, 2000 francs! » à plusieurs reprises en m’éveillant

Le réel: kafépipipopolavékiki je saute dans mon jean et je me casse. Je traverse le cimetière du Montparnasse pour saluer la tombe de Alex Métayer où je prononce rituellement ces mots: « Fais moi, rire Alex! » ensuite j’observe la séquence des évènements anodins avec un regard d’enfant étonné

Sortant des Jardins du Luxembourg avec l’intention d’emprunter l’axe Soufflot/Panthéon/Ste Geneviève/Bièvre/Montebello et mater la flèche Viollet-le-Duc à Notre Dame, je rate la rue.

Distrait, je me retrouve rue Gay-Lussac. J’opte pour un crochet vers la rue Mouffetard, Square des Patriarche, Monge pour recroiser vers le pont Sully au pied de L’Institut du Monde Arabe histoire d’allonger ma promenade

Fin du premier égarement et début du second.

 Ma vessie réclame une miction que je sais pouvoir satisfaire aux sanitaires du jardin Théodore Monot

Je jardine un peu autour du square et me retrouve à l’angle de la rue … POLIVEAU

Pourquoi je crie?

Paasssque, le voilà le raccourci signifiant: au 45 de la rue existe un bar resto à l’enseigne « La traversée de Paris » où le film de Claude Autant-Lara se télescope avec ma réalité onirique émerveillé et rigolard comme souvent quand la nuit se mêle du jour

Aurais-je visionné le film ces derniers jours? Absolument pas! Je n’ai pas d’explication rationnelle pour justifier l’irruption de ce vieux film dans mes voyages de nuit. Quant à décoder les méandres de ma psyché, accroche-toi!

Merci Alex Métayer— qu’apprécie autant que moi mon ami Sylvian Bonavita— tu m’as comblé

Mouille-toi la nuque, elle est froide - anecdotes & billevesées - Paris Mars 2024


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