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La LHJMQ ne ferme pas la porte à Trois-Rivières et aux États-Unis

Publié le 29 mars 2024 par Sébastien Matte @SebMatte08

Dans son article publié vendredi matin, Mikaël Lalancette du Soleil a révélé les résultats de son entrevue avec Mario Cecchini, commissaire de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). On y apprend notamment que la ligue n’est pas fermée au marché de Trois-Rivières et des États-Unis.

Un retour des Draveurs de Trois-Rivières?

Il y a quelques jours, nous avons appris que les Lions de Trois-Rivières, club-école des Canadiens de Montréal dans l’ECHL, pourraient ne pas terminer la saison en cours.

La LHJMQ aurait des intervenants de Trois-Rivières qui cogne à sa porte. Cependant dans l’entrevue, on rapporte que le commissaire Cecchini ne voudraient pas oublier les éventuels voisins, les Cataractes de Shawinigan, dans le processus.

«On n’en est pas là à court terme, mais si on ouvrait les valves un jour, il va vraiment falloir travailler avec les Cataractes », a expliqué Cecchini.

Rappelons que depuis 2015, la LHJMQ a laissé tombé son véto territorial.

Un retour aux États-Unis?

Dans les commentaires de la publication Facebook de Lalancette, le descripteur du Rocket de Laval, Anthony Marcotte a donné son opinion.

« Le territoire américain appartenant à la LHJMQ n’est pas propice à une expansion américaine. Il n’y a pratiquement aucun marché potentiel limitrophe qui soit viable. Je serais surpris que l’expérience de Lewiston soit réitérée, d’autant plus que Portland est déjà occupé par l’ECHL. Quant à Burlington, au Vermont, les Catamounts dominent déjà le marché. On pourrait penser à Plattsburgh, mais cette expérience s’est déjà soldée par l’un des pires fiascos de l’histoire du circuit. Il serait très étonnant que l’OHL accepte d’ouvrir ses portes, et d’un point de vue géographique, cela aurait peu de sens », a exprimé Marcotte.

Rappelons que les équipes de la LHJMQ sont autorisées à recruter uniquement dans six États : le Maine, le Vermont, Rhode Island, le New Hampshire, le Massachusetts et le Connecticut.

En 1984, les Pioneers de Plattsburgh ont existé pendant seulement 17 matchs, durant lesquels ils n’ont enregistré aucune victoire. Les Maineiacs de Lewiston ont connus plus de succès sur la glace, mais n’ont pas pu maintenir la cadence au guichet. Ils ont existé de 2003 à 2011. À l’époque, le manque de rivalité avec d’autres équipes américaines était critiqué.

Selon l’entrevue, une expansion ou un déménagement n’est pas dans l’air en ce moment, mais le commissaire Cecchini prévoit de penser aux États-Unis dans cette éventualité.

Crédit photo: LHJMQ

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