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Le vrai sujet de la santé (et du lapin)

Publié le 08 avril 2024 par Falconhill
vrai sujet santé lapin)La santé est un sujet sérieux. J’ai souvent écrit sur ce sujet, en tous cas pendant la campagne des législatives j’avais proposé à ma candidate des propositions. La plupart reprenaient celle de LR et de Philippe Juvin qui connait le sujet, en les contextualisant et en les mettant dans la réalité de notre territoire.

Je n’ai pas grand-chose à reprocher aux propositions du gouvernement (pour une fois !). La « taxe lapin » est le point le plus médiatique. Mais quelle honte ceux qui n’honorent pas leurs rendez-vous, quand on voit la difficulté d’avoir un rendez-vous ?

Je suis un peu plus perplexe sur les hausses des franchises médicales. Mais quelque part la santé n’est pas gratuite.

Un point me parait important, le médecin traitant. Le parcours de santé avait du sens quand Xavier Bertrand l’avait mis en place début 2000. Mais aujourd’hui, je prends mon canton, qui est semi-urbain (et semi-rural). La population a augmenté de 50% en 20 ans, le nombre de médecin généraliste a été divisé par deux. Forcément, tout le monde n’a pas de médecin traitant.

J’ai mon vieux médecin qui ne peut plus être mon « traitant », mais qui me soigne. J’ai la chance d’avoir un cabinet de santé dans mon village qui est dynamique, et j’ai lié des liens amicaux avec les médecins lors du Covid en contribuant à mettre en place un système d’entraide pendant le confinement, piloté par mon ‘vieux médecin’. Mais la médecine ne doit pas marcher à l’amitié.

Quand j’ai eu un malaise cardiaque y a quelques temps, j’ai eu de la chance d’être pris vite, et d’avoir un rendez-vous rapide avec le cardiologue. J’en suis heureux, mais je ne suis pas satisfait, car tous n’ont pas cette chance.

Le parcours de soin sans médecin traitant met en perspective une médecine à deux vitesses. Quelque part, alléger le système permet aux médecins généralistes de moins faire d’actes administratifs, mais de soigner. Et au malade d’être pris en charge par des spécialistes plus rapidement.

Augmenter le nombre de médecins généralistes ne se fera pas d’un claquement de doigt. Il faut valoriser ce métier. Passer le nombre de médecins formés de 8000 en 2017 à 16000 en 2027 ne se fera pas sans l’enseignement, et dans des enseignants (il en manque).

En tous cas le sujet mérite débat. J’ai été surpris de voir que l’après-Covid n’a pas été l’occasion d’un échange, d’un débat, à ce sujet. Nous avons eu une ribambelle de ministres de la santé (tous plus mauvais les uns que les autres), et finalement rien.

J’espère que la droite Républicaine sera porteuse d’idées et de propositions. Parce que LR connait justement les territoires ruraux, et que tout ne se passe pas à Paris Centre.


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