l'Empreinte de l'Ange
J'ai le plaisir de débuter cette rubrique avec un film au titre trčs poétique, L'empreinte de l'ange, réalisé par Safy Nebbou avec Catherine Frot, Sandrine Bonnaire, Wladimir Yordanoff et Antoine Chappey.
Comment parler d'un film et donner l'envie d'aller le voir sans trop en dire ou chercher ŕ influencer l'opinion de celui auquel on en parle ? Quel dilemme !
Si l'on s'en tient au résumé officiel, je peux comprendre que cela ne donne pas obligatoirement envie ŕ ceux qui préfčrent les films d'action :
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"Alors qu'elle vient chercher son fils Thomas dans un goűter d'anniversaire, Elsa remarque une petite fille de six ans qui la bouleverse. Elle le sent, elle en a l'intime conviction : Lola est sa propre fille. Obsédée par ce sentiment inexplicable, elle cherche ŕ en savoir plus sur l'enfant. En s'introduisant dans la vie de la fillette, Elsa rencontre sa mčre, Claire, qui s'inquičte du comportement étrange de cette femme qui rôde autour de sa fille. Elsa est-elle folle ? Dangereuse ? Mais que s'est-il passé six ans auparavant ? S'engage alors un face-ŕ-face animal entre deux femmes qui n'auraient jamais dű se rencontrer... " Une histoire de plus sur la maternité ? Pas si simple... Cela pourrait presque ętre un conte si l'on arrivait ŕ se détacher de l'aspect dramatique et de la sensation d' oppression que le réalisateur Safy Nebbou arrive ŕ faire naître en nous. Bien sűr, le jeu des deux actrices (la confrontation des deux femmes) Catherine Frot et Sandrine Bonnaire(Elsa Valentin et Claire Vigneaux) y est aussi pour beaucoup dans la création de ce malaise. Il ne faut pas oublier les rôles que tiennent en second plan Wladimir Yordanoff (Bernard Vigneaux) et Antoine Chappey (Antoine). Cela pourrait presque ętre un conte, ou męme devenir une légende, un peu comme celle que j'ai eu le plaisir d'entendre raconter par Safy Nebbou lors de l'avant-premičre ŕ Lille le 5 aoűt dernier. C'était, d'ailleurs, un véritable plaisir de pouvoir bénéficier du commentaire du réalisateur et des actrices aprčs la projection du film. J'ai apprécié la simplicité des échanges, malgré quelques remarques acerbes de spectateurs détenteurs d'une connaissance en cinématographie, qui me fait certainement défaut et qui les empęche de garder la fraîcheur du regard du spectateur lambda que je suis... Je ne peux malheureusement pas retranscrire les propos des intervenants, car l'histoire vous serait révélée. Peut-ętre męme vous en ais-je déjŕ trop dit. Mais, je peux vous raconter celle dont Safy Nebbou s'est inspiré pour trouver le titre de son film |
13-08-2008 | 363 vues
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