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Marseille, grandeur olympique et tristesse

Publié le 10 mai 2024 par Falconhill
 C'est dur d'être supporter de l'Olympique de Marseille, et parfois c'est dur d'aimer cette ville. Pourtant ces deux derniers jours, quel bonheur... Je suis gardois, mais j'ai eu la chance de commencer d'ingénieur à Marseille centre, à Mazargue (là où est enterré Bernard Tapie). J'habitais à la Tour du Grand Pavois, celle qu'on voit à côté du Stade Vélodrome. 23eme étage, vu sur le stade, le Prado, et les montagnes de Pagnol. 
Commençons par la tristesse. Le match. Le rêve d'un nouveau Bologne - OM, mais y avait pas Dugarry et Blanc sur la pelouse, ni Courbis sur le banc. 
Cette saison aura été un cauchemar, un chemin de croix. Mais pourtant on aime souffrir, on doit être con.
Marseille, grandeur olympique tristesse
Les jeux Olympiques... Oui, le français est grognon, et Jul bon, la chute de l'empire romain tout ça. Mais j'ai aimé, j'ai tout aimé. Je n'avais plus envie de politique. J'ai écouté avec tendresse Renaud Muselier, ce traitre élu grace aux Républicains mais qui les a trahis (il n'est pas le seul) dès la victoire contre le très mauvais candidat RN Mariani acquise. Payan, le maire non élu, la ministre des sports, etc... Même Macron, je l'ai trouvé supportable. 
Marseille, grandeur olympique tristesse
Et que cette ville de Marseille a changé... A l'époque où j'y étais, début 2000, la vue d'un bateau qui revenait du Frioul n'était pas géniale. La cathédrale de la Major était aussi noire que cette de Clermont, mais pas à cause de la pierre. La Joliette était horrible.
Aujourd'hui, le Marseille nouveau à ses taches sombres, mais qu'il est beau. J'ai adoré vivre dans le quartier entre Prado, Boulevard Michelet, Sainte Anne et Mazargues. C'était beau et blanc et bleu comme la ville. Maintenant, la Joliette est une superbe entrée sur Marseille. Gaudin et ses équipes ont fait du bon boulot.
Reste la Canebière, qui est triste. Et que les délinquants qui font la loi à Marseille soit mis hors d'état de nuire. 
Marseille, grandeur olympique tristesse
Marseille m'a fait plaisir, m'a ému, m'a fait pleurer. Voir Jean-Pierre Papin avec la torche, puis l'ami Di Méco, quel pied.
Non, c'était bien. Dommage que les belles histoires se finissent toujours mal et que Bergame soit passée par là...

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