Le 4 et 5 septembre, Limoges va devenir la capitale européenne de la filière ovine. Le commissaire européen à l'agriculture mais aussi les
ministres de l'agriculture européen concernaient par cette production sont attendus, il y sera question de l'avenir d'une filière en crise. Le choix de Limoges n'est pas le fruit du hasard le
Limousin est une région très concernée par cette crise.
400 000 OVINS EN MOINS EN 18 ANS
En 1990 on comptait encore plus d’1 millions d’ovins en limousin. 18 ans plus tard le troupeau a fondu et l’on ne compte plus que 620 000 moutons ou brebis. Et la tendance se poursuit à un rythme
de 5 % par an. Augmentation des matières premières, baisse de la consommation d’agneau en France, mais aussi concurrence d’autres pays font que les éleveurs du limousin abandonnent petit à petit
cette production.
LES PRIX STAGNENT
D’autant que les prix font du surplace le kilo d’agneau n’a pas augmenté depuis 1 an et demi, et la crise de 2006 est encore dans les mémoires des éleveurs. Résultat en 2004 on comptait 4400
éleveurs spécialisés dans cette production contre 3250 éleveurs en 2007. Pour essayer de s’en sortir les éleveurs et la filière s’organise, en misant notamment sur la qualité. La filière agneau du
baronnet regroupe 1150 éleveurs, cela représente 240 000 brebis, les ventes marchent bien, le maintien d’une production ovine peut passer par là.