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Ville postolympique

Publié le 23 août 2008 par Nicole Guichard

Le parc olympique risque
de devenir un désert de béton

La croissance économique fulgurante de Pékin entraîne des problèmes de gouvernance et de planification urbaine assez spectaculaires, et l'incapacité chronique des élites locales de bien intégrer les installations olympiques est plutôt révélatrice.
Le 13 juillet 2001, Pékin devenait la ville hôte des Jeux de la XXIXe
olympiade et se voyait dans l'obligation de construire et de rénover plus de 35 installations sportives en sept ans, ainsi que de moderniser ses infrastructures urbaines de manière à répondre aux exigences du Comité international olympique et de parfaire son image de métropole internationale.
Ce projet olympique se chiffre à près de 40 milliards de dollars, du jamais vu depuis la première édition d'Athènes en 1896, surtout du fait que ce budget est trois fois plus élevé que celui de la dernière olympiade de 2004 et se révèle plus important que l'ensemble des investissements alloués pour toutes les éditions des Jeux d'été organisées depuis 1984.

Sait-on aujourd'hui ce que vont devenir ces installations après la grande fête des Jeux ? Sauront-elles se fondre dans l'organisation urbaine de la capitale chinoise et profiteront-elles à l'ensemble de la population ou seulement à une élite ? Pékin imitera-t-elle Montréal dans sa gestion postolympique catastrophique ou connaîtra-t-elle plutôt les succès de Barcelone et de Sydney ?
Sylvain Lefebvre Romain Roult-Directeur et administrateur principal du Groupe de recherche sur les espaces festifs (GREF)-Département de géographie, Université du Québec à Montréal (UQAM)-Le Monde-22/08/08-Lire la suite...


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