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Une blogueuse sachant bloguer doit pouvoir bloguer sans internet [6]

Publié le 23 août 2008 par Zappeuse

Privée de toute connexion internet pendant un temps qui s’annonce long, je stocke les notes dans les tréfonds du disque dur et vous les envoie au hasard de mes nomadisations wi-fi.

Vendredi 22 août

Pommier, as-tu une fleur ?

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Dans notre petite jardinet derrière la maison, il y un jeune pommier décoratif. Son tuteur est encore nettement plus gros que lui, et, tout en haut de la grande tige, telle la tête d’un extraterrestre de bande dessinée, se trouvent les feuilles, les mini-pommes qui ne se mangent pas et, depuis peu, une craquante fleur blanche et rose, tout en haut tout en haut, il faut bien pencher la tête en arrière pour la voir. Le pommier d’été se croit au printemps, et c’est joli à regarder.
C’est peut-être bête, mais au milieu des aléas de la construction pas franchement finie, entre le carreleur bâcleur et le plombier trop sûr de lui, voir cette fleur délicate en haut de mon arbre à moi, ça m’a fait chaud au cœur.

Samedi 23 août

Au jardin dans la nuit

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Visite nocturne du Jardin Public de Bordeaux, 22 août 2008

Dès le départ faire abstraction : des autres visiteurs, et surtout des deux ou trois aux blagues à deux balles ; du guide, non pas pour ce qu’il dit (intéressant) mais pour sa manière de dire (trop de décibels ; ce type à quatre cordes vocales : un jeu de rechange, forcément !).
Imaginer le grand silence dans le pas si grand jardin que ça, tel le décor d’un polar ou d’un film fantastique. Se dire que sous les escaliers du vieux museum se cachent des espions façon James Bond, voire James lui-même, on a bien le droit de se faire un film.

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Se rendre compte surtout que ce jardin si familier nous l’est subitement beaucoup moins, que les lumières ciblées des lampes de poche et le flash qui grille tout ce qu’il croise, nous montrent statues et plantes sous un angle plus brutal, que l’on ne peut jamais voir dans d’autres circonstances : le Jardin ouvre avec le jour et ferme quand la nuit tombe. Un moment un peu exceptionnel, où l’on dérange la volaille (canards, bernaches et cygnes ne dorment que d’un œil, y’a des vigiles dans la meute) mais où l’on entend distinctement, pas si loin que ça, le hululement insistant d’une chouette. La nuit, les animaux reprennent possession de la ville.

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