On nous Jordan, on nous Jean-Luc, on nous Marine, on nous Emmanuel, on nous Christian…
Il faut voir comme on nous parleOn nous inflige des désirs qui nous affligent Il se dégageDe ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantageOn nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des
Foules sentimentales
Avec soif d'idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
"J'ai déployé mon état d'orpheline
Sur la table, comme une carte.
J'ai dessiné l'itinéraire
Vers mon pays au vent.
Ceux qui arrivent ne me trouvent pas.
Et j'ai bu des liqueurs furieuses
Pour transmuer les visages
En un ange, en verres vides.
Fête" Alejandra Pizarnik
Sculptures de Lionel Ducos Photos prises sur le toit de la BASE sous-marine, il y a quelques années deux c'la (au moins)
Regarder les choses en faceet surfaceépier la distanceentre la saison où j'ai pied et l'autre pas De l'autre côté, j'imaginequ'ils -ailes- se disent aussi
des fourbis et Orbi sur l'en faceen pleine face.Pour la vue de profil, f'ront bien comme les autres,un pas de côté du cou,chacun dans son sens;ce qui revient au mêmevu de dessuset sans dessus dessousaussi
Frédéric Joignot/Christian Poitevin
Source:"Le Vrai Art nouveau"-on recherche Jules Van- Editions Le Dernier Terrain Vague
1979