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J.O ! O comme ouverture

Publié le 28 juillet 2024 par Alexcessif

comme ouverture

Ma cantine rue Didot

Qq roquets mordent les mollets des artistes  étalant leur avis sur le cérémonial d’ouverture des J.O

Bien être ou mal être séparent la littérature du lis tes ratures 

J'ai rencontré jadis un infirmier en psychiatrie de Charles Perrens sur le marché aux puces Saint Michel de Bordeaux. Il en connaissait un rayon sur la démarche artistique. Il affirmait que le mal être était la muse des arts plastiques. "Modigliani, un litron/ un chef d'œuvre!" disait'il

En littérature c'est de la merde. Lire Céline, ou Frédéric Dard, et leur détestation du monde relève d'un voyeurisme malaisant. Ceux qui agissent s’exposent à ceux qui désagissent. Faire des phrases masturbatoires, étalage de vocabulaire et de culture élitiste, satisfait l’imbécile qui n’a lu que des 4ème de couve. Il s’imagine une connivence avec l’auteur tel le commensal dînant chez Ducasse. Danseurs ou circassiens,  sculpteurs, peintres, musicos, saltimbanques, du vin produiront une oeuvre. Le critique scribouillard du vain évacuera les suites d‘un processus biologique naturel sur lequel il faudra tirer la chasse. L'exigence n'est pas un pré supposé de l'excellence. Certains font les difficiles en oubliant leur médiocrité. A force de voler avec les pigeons ils se prennent pour des aigles prés de la machine à café. j'ai adoré cette cérémonie complètement barrée. Pourtant plein d'à priori au passage de la 1ére péniche — il y avait tout à redouter de cet étalage réservé à quelques nantis encagés et qrcodés sous la pluie — Zizi Jeanmaire m'a rendu Gaga, Aya Nakamura de l'institut de France, immortelle a fait break-danser les képis,  ce trouble à l'académie effeuillant la marguerite et les grands classiques, leurs costumes fantasques et la résilience de Mme Dion, qui aurait pu faire couler ce Titanic, m'a ému un peu aidée par la môme Piaf. Des pédés, des gouines, des corps imparfaits, des costumes étonnants, des crépus, de quoi provoquer qq avc chez les nazillons, les curés et les militaires m'ont fais oublier mes remontées acides. Rap, métal, accordéon fanchouillard mais pas trop. Et ce canasson masque de fer sur la Seine n'allant ni l'amble ni le trot encore moins le galop m'a fait penser à mon père, Montcuq et les bourrins très éloignés du Cadre Noir

Un bon moment, mal parti mené à bon port et bonne allure

Philippe Katherine à poil, a dû faire rougir les coincés en dressant le plan de table autour de cette Marie Madeleine en sur-régime

Les intellos qui étalent leur culture me gonflent. Ils n’aiment rien ni personne. C'est l'œuvre des autres qui leur sert de marchepied. Ce sont des tricheurs

Prolepse: à la relecture je me dis que ce texte est un exemple de prétérition, mébon...


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