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Imposteurs?

Publié le 25 août 2008 par Chrisos

Vendredi 15 août, lever de très bonne heure pour voler vers le Liban avec AZ, via Rome (aéroport vieux et pas très beau). L’état de l’avion Rome-Beyrouth était déplorable, effarant. L et C, ainsi qu’un couscous, nous (O et moi) attendaient. Quelques cocktails au Habana avec eux, le soir.

Samedi, l’après-midi, tour en voiture dans les quartiers de Beyrouth, pause au centre-ville, avec un cocktail de fruits et un kachta au Bliss.

Dimanche, soirée au Sky Bar, avec L, et des amis de C et K. En effet, l’endroit est très bien, c’est bien vu, mais je trouve que c’est un peu sur coté. Au royaume des aveugles… La nourriture est correcte, mais en dessous de ce qu’on peu trouver à l’Element, pour un prix sensiblement égal. C’est extra d’être en plein air, mais niveau vue, je préfère le Lux. Sinon, niveau ambiance et musique, c’est très commercial et ça débite à fond : cash extraction…

Lundi après midi, bref passage à Tripoli, le temps d’un tour rapide et de gouter au kneffe et au halawet el jibn de Abd-El Rahman El Hallab.

Mardi, arrêt au CityMall, plage à Lazy B, avant de monter dans le Chouf. Mir Amine, cèdres, et un bon diner libanais au restaurant de l’hôtel. Les chambres, n’ont, hélas, pas changé (salle de bain des années 1970-1980, bof)… Pas de petit déjeuner buffet, à ma grande tristesse. Jolie piscine avec un tapis en mosaïque au fond, mais eau pas très limpide. Le service, à part notre serveur au restaurant libanais, extra, est nonchalant et limite m’en-foutiste.

Mercredi, visite de Beiteddine avec un guide filou. Retour à Jounieh après un passage par Jezzine et une traversée rapide de Saida + une escale par Sarah’s Bag.
Le soir, retour du Phénix (des frères Rahbani) au port de Byblos : très jolie forme, pour le fond (une histoire inspirée de l’Histoire, avec des clins d’œil à l’actualité politique locale et des affirmations telles que : peuple ahlan wa sahlan, culture du service…), bof!

Jeudi, visite des grottes de Jeita (la version française du site est un peu pourrie : environnement verdâtre?), envahies par des touristes arabes (lourds dans leurs corps comme dans leurs têtes). Tant mieux si le succès est là, mais ces braves visiteurs semblent apprécier et profiter plus des restaurants et cafés que des merveilles géologiques et spéléologiques.
En fin d’après-midi, petite marche à Beyrouth, du centre ville à Gemmayzé, avec un passage par les marches Saint-Nicolas (sur lesquelles des artistes exposaient leurs œuvres, plus ou moins réussies). Découverte du +/- 10. Villa Sursock (cernée par un chantier de construction de bâtiment moderne et disgracieux). Il reste pas mal de vielles maisons en plus ou moins bon état, cernées par des immeubles sans âme. En début de soirée, nous nous rafraichirons au Porto, un bar qui, paradoxalement, ne propose qu’un seul porto à sa carte!

Vendredi, brume, à laquelle nous tentons d’échapper en prenant de l’altitude. Sahel Alma, Ghadir, Bkerké, Daraoun-Harissa, Ghosta, Bzommar, Achkout, Raifoun, Klei’at, Feytroun, Kfardebian, Faqra et enfin, Faraya-Mzaar/Ouyoun El Simane et Mzaar 2000. Déjeuner libanais chez Michel : correct, mais cher pou la qualité et le service fournis. Le soir, quelques verres au bar de l’InterContinental.

Samedi, on descend de la montagne vers la Bekaa. Temps toujours brumeux. La route menant à Baalbeck est toujours aussi mauvaise et pas indiquée. Nous nous retrouvons quand même sur la route principale et décidons de descendre vers le sud. Pause man’ouché jibné et lahm bi’ajine à Ferzol, Zahlé, le Berdaouni et ses “casinos” (où nous ne mangerons pourtant pas!), avant de poser nos affaires au Park Hotel de Chtaura. Un peu comme le Mir-Amine, cet ancien hôtel de grand luxe subit les années qui passent et qui n’arrangent rien. Si la chambre est propre et confortable, les couloirs sont dans un état catastrophique : moquette sale, avec des traces anciennes et l’impression qu’elle n’a pas été aspirée depuis 10 jours!
Visite de Anjar avec Henri, un excellent guide d’origine arménienne. C’est triste, cette ville qui n’aura même pas vécu un siècle! Nous approcherons la frontière avec la Syrie, avant de partir au sud, le long du barrage du Qaraoun. La route du retour, du côté des rives occidentales, qui passe par Kefraya, est plus agréable que celle de l’aller. Hormis quelques beaux paysages, rouler autour de tout le lac ne présente pas beaucoup d’intérêt, on peut se contenter de la région viticole.
Retour à Chtaura. Déjeuner tardif au restaurant libanais de l’hôtel (bon, copieux et assez abordable). Mini-sieste avant de se préparer et de rouler jusqu’à Baalbeck, pour le récital d’Abdel-Rahman el Bacha, clôturant le festival de Baalbek, dans le temple de Bacchus. Si l’on excepte les manières sans-gêne du public libanais et la débilité de certains habitants de Baalbek, c’était magnifique!
De retour à Chtaura, hélas, nous aurons à subir l’atroce orchestre de la noce se déroulant sous nos fenêtres, jusqu’à minuit 45!

Dimanche, réveil matinal. Petit déjeuner buffet pas mal, malgré un service de figurants : ils ne débarrassent pas grand chose, les tables et le sol autour sont sales et quand on pose une question aux petits jeunes, ils ne savent rien et doivent demander au senior… Malgré un certain charme et une nostalgie certaine qui hante ce lieu, et malgré un vieux fidèle, je pense que c’est un endroit dépassé.
Visite des ruines de Baalbek (toujours aussi impressionnant, rien à voir avec ça) avec Khalil, un guide pas mal du tout, notamment pour les photos. Après les temples de Jupiter, de Bacchus et de Vénus, la visite de la boutique de souvenirs proposant des antiquités à l’origine incertaine me laisse perplexe. Un saut vers le bloc de pierre taillée le plus grand du monde (plus de 1000 tonnes) et nous repartons vers Faraya. Retomber sur la bonne route n’est pas aisé, on se perd facilement. Demander la route de Faraya aux autochtones.
Retour à Mzaar et déjeuner sous la tente bédouine. C’est toujours aussi bon, mais c’est pollué par trop de show-off, deux chanteurs en arabe et un service parfois débordé. Tric-trac sur l’herbe avant de redescendre sur la côte, via Faraya, Ghosta, Batha et Ghazir.

Je n’ai absolument rien foutu pour ce blog, à part ce fourre-tout!

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