Alors que Kamala Harris se lance dans sa course vers la Maison Blanche, d’excellents et efficaces conseillers deviennent essentiels. Au fil des ans, l’efficacité des directeurs de campagne présidentielle peut être classée à travers les résultats, les stratégies utilisées et l’adaptabilité d’une campagne au fur et à mesure de son évolution. J’étais curieux de voir si je pouvais obtenir des données historiques sur le sujet, et voici ce que j’ai trouvé.
- La tête d’une telle liste semble aller à David Plouffe, célèbre pour avoir mené la campagne présidentielle de Barack Obama en 2008. Il avait utilisé des stratégies basées sur les données et sur une organisation à base populaire, ce qui se révéla la formule gagnante. Son intérêt pour la recherche numérique et les médias sociaux était particulièrement innovant pour l’époque.
- Le deuxième serait James Carville qui avait contrôlé la campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992, avec son slogan « C’est l’économie, idiot ».
- Le troisième, du côté républicain, est Karl Rove alias « L’Architecte », qui avait joué un rôle déterminant dans les campagnes de George W. Bush en 2000 et 2004. Il s’était distingué en créant une coalition d’électeurs et, pour l’époque, utilisait des analyses de données avancées pour cibler certains groupes démographiques.
Ces directeurs de campagne se sont distingués par les idées stratégiques qu’ils ont utilisées, la capacité d’exploiter de nouvelles technologies et méthodologies et pour bien saisir la psychologie de l’électorat. Il est intéressant de noter que la campagne présidentielle de Kamala Harris fait une mise à jour complète de ses conseillers principaux, en reprenant le (même) David Plouffe évoqué ci-dessus.

Harris doit se faire un devoir d’utiliser toutes les compétences qu’elle peut rassembler pour gagner !
