Isolation thermique : les enjeux de la mise en oeuvre

La "bonne maison" de Geoxia, première maison individuelle labellisée Effinergie® et certifiée NF démarche HQE®, une maison modèle qui ne consomme que 50 kWh/m²/an d'énergie primaire.
En 1974, année du premier choc pétrolier, la France mettait en place une réglementation thermique afin de limiter les déperditions thermiques des bâtiments. Cette réglementation a été régulièrement renforcée, pour conduire à la réglementation thermique 2005, actuellement en vigueur.
Au-delà de cette réglementation, le Grenelle de l'environnement a mis le défi du réchauffement climatique sur le devant de la scène. L'objectif est de réduire d'un facteur 4 les émissions de gaz à effet de serre de la France. Dans le secteur du bâtiment, ces objectifs ne pourront être atteints qu'avec, notamment, un renforcement conséquent de l'isolation des parois vitrées comme des parois opaques. Les isolants actuels permettent d'ores et déjà d'atteindre les niveaux d'isolation nécessaires à la condition exclusive qu'ils bénéficient d'une conception et d'une mise en œuvre soignées. Les points singuliers que peuvent constituer les ponts thermiques, les entrées d'air parasites ou les défauts de mise en œuvre peuvent en effet représenter une part non négligeable des déperditions.D'où l'importance croissante de la haute qualité nécessaire des conditions de conception et de mise en œuvre des isolations, permettant d'utiliser au mieux les potentialités techniques des isolants.
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