Magazine Humeur

Adeptes et théoriciens du "complot" contre les peuples. Jacques Attali

Publié le 25 août 2008 par R-Sistons


http://syti.net
Je reprends à dessein le texte
de Jacques Attali car il mérite réflexion :
On ne pourra d'ailleurs plus nous accuser
après un tel texte, d'être d'affreux complotistes,
adeptes du conspirationnisme, 
alors que nous pensons seulement
que l'oligarchie au pouvoir mène une
politique concertée, globale, pour conforter
le néo-libéralisme militaro-financier à notre
détriment.
En réalité, le vrai maître ès-complots,
celui qui s'ingénie à nous dire ce que sera
notre avenir concocté par les brillants
stratèges de la mondialisation,
c'est Jacques Attali. Parmi d'autres,
comme David Rockefeller.
Et lorsqu'on sait que le sieur en question
est un Juif en position dominante
(du moins sur nos esprits, grâce aux
médias communautaristes, collabos et serviles),
on se demande s'il n'est pas en train
de discréditer lui-même tous ceux qui
accusent une frange de la population,
particulièrement sur le Net,  d'être
des adeptes de la théorie du complot.
Croustillant, n'est-ce pas, que cela soit
un Juif qui nous explique en long et
en large le "complot" de l'élite pour
affermir son pouvoir sur le monde,
de quoi en effet renforcer les croyances
des adeptes du complot, et en même
temps, hélas, probablement, l'antisémitisme.
Plus sérieusement, je mets en valeur ce texte,
car j'ai été accusée par les néo-cons
d'être une adepte des théories du complot,
ce qui m'avait fait leur répondre ceci :
" Quant  à l'accusation d'avoir un site conspirationniste, je répondrai que j'ai écrit dans un article : "Le mot de conspiration ne me plaît pas. Il y a des politiques qui sont délibérément mises en place, à l'échelle de la planète, alors qu'elles sont totalement contraires aux intérêts des peuples". Il est évident qu'il y a une concertation entre les principaux dirigeants politiques, de grandes entreprises, de grandes banques, pour imposer cette politique, cette Pensée unique, à l'ensemble du monde. Prétendre le contraire serait de la mauvaise foi ou de l'aveuglement.
Ces politiques communes, décidées en Haut Lieu, existent, on peut appeler ça "conspiration", "plans", "décisions globales", etc..., alors ne jouons pas sur les mots ! Seuls des gens comme les néo-cons peuvent, sans débattre et de façon provocatrice, fustiger ceux qui ont l'intelligence "politique" de comprendre qu'il y a des décisions délibérées, globales, qui n'ont rien à voir avec la présentation qui en est faite dans les Médias.
L'exemple le plus célèbre est l'attentat du 11 septembre 2001, présenté par les Autorités officielles américaines, et occidentales, comme une conspiration islamiste, ce qui est bien commode pour faire main-basse sur les ressources et les zones stratégiques, et grignoter toutes les libertés des citoyens de plus en plus lésés et tentés par la révolte.
Pendant longtemps, j'ai considéré les théories mettant en cause la version officielle du 11 septembre comme une vaste plaisanterie, jusqu'au jour où, notamment, des amis ingénieurs ont étudié scientifiquement les événéments et ont déduit que, bien évidemment, la réponse qui s'imposait était celle du dynamitage de l'intérieur.
Ecrire cela est faire preuve de modestie (reconnaître sa propore erreur), d'ouverture, de pragmatisme, d'objectivité. Si les néo-cons  préfèrent s'enfermer dans leurs certitudes bien commodes, libre aux autres de ne pas voir les choses de la même manière. Et de revendiquer cette liberté !
Je ne tolèrerai jamais qu'on m'accuse d'antisémitisme, et si penser qu'il y a des politiques (économiques, sociales ou sociétales) globales, délibérées, planétaires, est être un "conspirationniste", alors oui, j'en suis une, fière de préférer le journalisme d'investigation à l'officiel, stalinien !
Humaniste je suis, et je le resterai. Contre vents et marées ! Au nom d'une certaine idée de l'Homme, de la vie...
Messieurs les Censeurs, bonsoir !"

Quoiqu'il en soit, Attali démontre par
l'absurde, et le caricatural, que le grand
maître ès-complots, parmi d'autres,
c'est bien lui, et saveur suprême,
comme le souligne l'auteur de l'article joint,
il est juif. Simple hasard ?  En tous cas,
ironie de l'histoire, des textes comme
ceux-là sont faits pour faire le lit, au final,
de l'antisémitisme que l'on se doit de
dénoncer, et pour alimenter l'angoisse
collective.  Et les théories de complots.
Une chose certaine, pour moi,
c'est qu'on entre dans une phase très
dangereuse de l'Histoire de l'humanité,
et que nous avons le devoir de rester
sur nos gardes et, bien sûr, de combattre
résolument tout ce qui porte atteinte à
la vie humaine, aux droits des vivants
ainsi qu'à ceux des générations futures.
Eva


TAGS : Jacques Attali, David Rockefeller, Complot, conspirationnistes, antisémitisme, Juif, néo-cons, 11 septembre 2001, médias...
Note de lecture : Une brève histoire de l’avenir de Jacques Attali

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Jacques Attali a commis, récemment, un petit essai intitulé « une brève histoire de l’avenir ». Dans ce texte fascinant, notre national docteur ès-mondialisme livre noir sur blanc le « plan » des classes dirigeantes occidentales pour conserver la domination du monde, à l’heure où le substrat ethnique de leur puissance se défait sous les coups conjugués de l’immigration et de la déculturation. Ça vaut le coup d’œil.

Pour Attali, le XXI° siècle sera divisé en trois phases :

- l’hyperempire, qui débutera vers 2030, et qui verra le monde passer d’un système unipolaire américanomorphe à un système multipolaire, régi en pratique par le capital mondialisé,

- l’hyperconflit, qui débutera peu après l’avènement de l’hyperempire et le submergera progressivement – un temps de chaos anarchique et ultraviolent à l’échelle du globe,

- l’hyperdémocratie, qui succèdera à l’hyperconflit et se construira en réaction à ses excès – une sorte d’âge du Verseau, pacifique et « transhumain ».

Cette vision de l’avenir est appuyée en premier lieu sur une étude du passé. Pour Attali, l’histoire humaine se résume à un nombre limité de lois, qu’il affirme connaître. Voici ces règles [entre crochets, mes remarques] : *
(..)

- Le moteur de l’Histoire n’est ni la lutte des classes, ni la lutte des peuples, mais l’affrontement multimillénaire entre nomades et sédentaires, et ce sont d’une manière générale les nomades qui créent le progrès [d’où l’affirmation ultérieure que le dépassement des Etats nations, et d’une manière générale de toute identité enracinée, est une nécessité historique] ;

- La démocratie résulte du marché [ce qui revient à confondre démocratie et ploutocratie], en particulier parce que le marché facilite l’échange au sein des élites, échange par hypothèse créateur de progrès, même quand il oppose des civilisations ennemies [Attali reprend la thèse des racines musulmanes de la pensée européenne, voir la note de lecture sur « Aristote au Mont Saint-Michel »] ;

- L’idéal démocratique, c’est-à-dire selon Attali le sous-jacent théorique de la ploutocratie, consiste à établir les droits de l’homme, et il dit le Bien [ce qui revient d’une part à nier que la démocratie soit le pouvoir du peuple, d’autre part à admettre que les droits de l’homme sont par hypothèse indépassables] ;

(..)

- La loi universelle qui régit toutes ces lois secondaires est l’extension indéfinie de la liberté individuelle, supposée être l’objectif en soi de l’humanité [ce qui revient à nier que le peuple soit une entité historique pertinente, tout devant par hypothèse être ramené à l’individu, présupposé construit par lui-même, hors de tout cadre moral, culturel ou spirituel].

 Attali enchaîne sur la partie de loin la plus intéressante de son bouquin : l’analyse des mutations de cet « ordre marchand » dont il est persuadé qu’il incarne le sens de l’Histoire. Là, son propos est vraiment instructif :

- Attali analyse l’ordre marchand comme un processus de définition d’une « langue » unique, la monnaie (« langue » rendue nécessaire, selon lui, une fois que le rêve de l’Eglise, l’unification autour du latin, est devenu caduc), monnaie qui permet la maximisation de l’échange, donc, dit-il, du « progrès ». Cet ordre marchand a toujours un centre qui, nous dit Attali, s’enrichit par la richesse qu’il sait créer  (..;

- Le centre de l’ordre marchand finit toujours par succomber, parce qu’il ploie tôt ou tard sous le coût de son empire [comprendre : le coût de l’effort nécessaire au contrôle de l’empire – il est intéressant d’observer qu’Attali nous présente le différentiel de salaires entre le cœur de l’empire (salaires élevés) et sa périphérie (exploitation des travailleurs) comme la cause de l’implosion des « cœurs » successifs de l’ordre marchand – ce qui revient à nier que la cause principale puisse se trouver dans le coût de l’effort militaire et diplomatique nécessaire pour contrôler la périphérie exploitée] ;

- L’implosion financière « ratifie » le déclin des « cœurs » successifs du capitalisme. Attali identifie une dizaine de « cœurs » successifs. Passons sur les premiers, et intéressons-nous à l’histoire récente. Pour Attali, la crise de 1929 marque l’implosion d’un premier « cœur » américain (Boston, économie du charbon), puis, après une crise, la naissance d’un nouveau « cœur » (New York, économie du pétrole et de l’électricité). 1979 marque l’implosion de ce deuxième « cœur », dont Los-Angeles prend le relais (économie de l’information). A chaque fois, la naissance du nouveau « cœur » passe par la captation de technologies que le « cœur » n’a pas forcément inventé, mais qu’il sait s’approprier parce qu’il détient le Capital [à noter qu’Attali ignore, délibérément sans doute, le rôle de la présence militaire américaine dans la décision du Japon de suspendre son offensive commerciale dans les années 80 – décision qui est à l’origine du maintien de la prédominance économique américaine depuis 20 ans].


Sur cette vision du passé,
Jacques Attali appuie sa vision de l’avenir…


Pour l’avenir proche, ce qu’il nous raconte, c’est d’abord l’implosion de l’empire américain. Il voit cette implosion se produire dans une succession de secousses, étalées sur deux décennies. L’Amérique, ne pouvant plus être le banquier du monde [et pour cause, elle est ruinée] tentera d’en devenir le coffre-fort [d’où une prévisible stratégie de la tension, pour pousser le Capital à se réfugier aux USA]. Cependant, cette tentative échouera pour finir, et les USA perdront la suprématie mondiale. Incapables de continuer à subventionner leur avance technologique par des commandes publiques, ils sombreront dans la récession, et peut-être dans le chaos.

L’implosion d’un « cœur », souligne Attali, s’accompagne souvent d’une évolution technologique que ce « cœur », épuisé par le coût de son empire, ne parvient plus à capter. La technologie issue de la « forme » californienne de l’ordre marchand a généré ainsi un « continent virtuel », Internet, qui représente déjà 10 % du PIB mondial et 25 % du PIB américain [chiffres qui me laissent dubitatif, mais bon]. C’est pourquoi le turbocapitalisme en voie de formation pourrait bien ne plus avoir de « cœur » géographique. Une fois que le « cœur » californien aura passé la main, on pourrait assister à quelque chose de nouveau : l’émergence d’un ordre marchand sans centre physique, un empire du capital mondialisé appuyé matériellement sur un monde multipolaire, mais où aucune puissance n’aurait le poids nécessaire pour dominer vraiment les autres. Attali imagine une sorte de « centre nomade », qui hésiterait longtemps à se fixer, avant, peut-être, d’aboutir à Jérusalem, capitale du monde… mais seulement après que l’hyperdémocratie ait triomphé de l’hyperempire par l’hyperconflit [est-il besoin de commenter ? – la manière dont Attali mêle sa judéité à ses élucubrations pose franchement la question de savoir si son agenda secret n’est pas la réhabilitation posthume des théoriciens de l’antisémitisme].

Emergera ainsi « l’hyperempire », c’est-à-dire l’empire des multinationales, régissant de facto toute la planète, imposant leurs lois aux Etats, devenus leurs serviteurs.
L’Union Européenne deviendra un super-Etat, mais sa part dans le PIB mondial tombera de 20 % à 15 %. La Russie ne parviendra pas à s’imposer [Attali ne donne pas de justification, il dit simplement que « la Russie n’est pas un candidat sérieux » - pourquoi ? Mystère]. L’implosion de la bulle financière américaine ne ruinera pas seulement l’Amérique, mais aussi la Chine, qui dépend du marché américain pour sa croissance [ah bon ? Alors les Chinois peuvent produire, mais pas consommer ? Hum, Jacques ne nous dit pas tout, là…]. Quant à l’Amérique du Sud, elle sombrera dans des conflits interétatiques, et le Brésil ne parviendra jamais à s’imposer comme puissance dominante [à noter qu’Attali parle peu de l’Inde].

Dans ce monde régi par les multinationales, la vie ne sera pas rose pour tout le monde. L’Afrique va connaître une multiplication par deux de sa population, alors que sa production agricole risque de baisser de 20 % dans certaines zones du fait du réchauffement climatique. Il en résultera un formidable mouvement migratoire, et l’Europe, vieillissante, sera de plus en plus africanisée. L’Europe, dit Jacques Attali, « ressemblera de plus en plus à l’Afrique » [sans commentaires]. Dans le même temps, les USA cesseront d’être un pays blanc. Majoritairement composés de minorités, ils deviendront une Babel dont le sud sera surtout latino. En 2050, il y aura 150 millions de réfugiés écologiques dans le monde [bonjour l’immigration bengali, j’espère que les Africains leur feront de la place…].

Le Capital imposera sa loi universelle, et les êtres humains seront donc soumis à une maximisation permanente de toutes les compétitions. Le travailleur sera constamment obligé de se soumettre à la loi du Capital [c’est-à-dire de ceux qui le détiennent]. Le droit d’auteur disparaîtra, les multinationales possédant les brevets et les œuvres, et rémunérant leurs concepteurs comme n’importe quel salarié [écrasement du Technicien et de l’Artiste par le Marchand, seule figure dominante].
Il en résultera un monde
à trois vitesses :


- Tout en haut, les hypernomades (100 millions de personnes dans le monde). Ils tireront leur pouvoir de leur capacité à bouger, à changer, à redéfinir constamment leur identité [sauf pour ceux qui se préparent à la Jérusalem, capitale du monde ? – Je n’ose le supposer…]. Ils vivront des vies artificielles, consacrées uniquement à la jouissance que leur procurera le pouvoir. (..) la vie ne sera plus qu’une alternance toujours plus excitante entre distraction et compétition. Leur seule préoccupation : eux-mêmes [ce que Jacques Attali, se surpassant, appelle « apprendre l’amour de soi »].

- Au milieu, les sédentaires (4 milliards d’hommes). En gros, leur rôle sera de faire tourner la machine économique et d’imiter les hypernomades servilement, grâce à la consommation low cost. Structurellement déprimés, ils seront obèses à 50 % [ce qui, selon Attali, révèle non l’abus de malbouffe, mais « un refus du nomadisme » - il est permis de rire ? ].

- Tout en bas, les infranomades (4 milliards d’hommes). Pour eux, le nomadisme « de proximité » sera le seul moyen de survivre, dans un monde où toutes les ressources naturelles seront raréfiées (à commencer par l’eau potable : 1500 m3 par homme et par an en 1900, 800 m3 en 2000, 400 m3 en 2040). Comme à partir de 2030, l’humanité sera entrée dans une ère d’essoufflement technologique (faux progrès consuméristes, sans accroissement réel des forces productives), les conditions de vie de ces populations ne seront pas meilleures que celles des pauvres d’aujourd’hui.

Les hypernomades et les sédentaires vivront de plus en plus dans un monde rempli d’objets, d’où la présence humaine sera éliminée. Un « objet nomade unique » concentrera toutes les technologies de la communication, permettant à chacun d’être constamment relié à tous [et donc d’être localisé constamment par les multinationales qui commercialiseront ledit gadget].
Comme ce monde sans lois autres que celles du marché s’avèrera rapidement ingérable, les multinationales de l’Assurance prendront de facto le pouvoir, imposant aux populations des objets dits « surveilleurs » qui obligeront tous les citoyens du monde à se surveiller eux-mêmes en permanence, pour ne pas trop consommer de ressources naturelles, en particulier [si George Orwell pouvait lire Attali, il demanderait des droits].
Progressivement, des monopoles mondiaux absolus émergeront, consacrant la fin du capitalisme concurrentiel, la compétition étant réservée aux individus, les structures du Capital ayant atteint le stade monopolistique à l’échelle planétaire.

L'enfer sur terre
 

Ce monde de l’hyperempire ressemble à une assez honorable reconstitution de l’Enfer. Fort logiquement, il finira donc par s’écrouler dans « l’hyperconflit », c’est-à-dire le conflit de tous contre tous, à l’échelle globale.
 A partir de 2030, de petits Etats autoritaires et pirates se créeront sur les ruines des anciens Etats nations, et ils refuseront l’hyperempire. Une fois de plus, l’anarchie débouchera sur le totalitarisme.

Surviendra alors un monde où au pouvoir global du marché s’opposera le pouvoir local des pirates de toutes sortes. Des villes-Etats se constitueront, qui s’efforceront de fonctionner selon leurs propres règles. Peu à peu, une « coalition critique » se formera, associant pirates, révoltés et micro-Etats, dans un vaste front contre l’ordre marchand devenu tyrannique. Les religions muteront, et des religions-idéologies viendront grossir la coalition anti-mondialisme. L’islam a de fortes chances de servir de ciment principal à cette grande révolte [Comprendre : tout sauf le christianisme !].

Une guerre mondiale et « métalocale » [pour reprendre le terme inventé par Maurice G. Dantec] opposera les armées de l’hyperempire, très sophistiquées et mécanisées, constituées en grande partie de robots et de drones, à la coalition antimondialiste des pirates, des religieux et des rebelles. Progressivement, ceux-ci apprendront à récupérer la technologie à leur propre fin – grâce aux revenus des trafics en tous genres qu’ils auront confisqués.
Le monde sombrera dans le chaos [comprendre : pas d’alternative réelle à l’ordre marchand – ou bien le règne du capital mondialisé, ou bien l’Apocalypse – voilà l’alternative proposée par Attali]. Comme, à la suite de crise comme celle que pourrait déclencher l’Iran, les Etats auront été dénucléarisés, ils n’auront plus aucun moyen de s’opposer au chaos [d’où l’importance, pour les mondialistes, de démanteler la Russie ?].

Alors, enfin, au bord du chaos et de l’anéantissement, le monde choisira l’hyperdémocratie : c’est la troisième et dernière partie de l’avenir selon Attali [et aussi la plus nébuleuse]. De nouveaux types d’hommes surgiront, qui s’opposeront à la folie : ce seront les « transhumains ». Altruistes, ils animeront des entreprises « relationnelles » dont la finalité ne sera plus le profit. La montée en puissance des femmes dans le monde facilitera cette évolution vers un nouvel âge d’or [qui surgit, dans le bouquin d’Attali, on ne sait comment]. Soudain, les « hypernomades » reviendront de leur erreurs, et s’ouvrira un temps merveilleux, où ils imiteront [dixit Attali, je précise parce que là c’est énorme] Mère Térésa et Melinda Gates [épouse de Bill Gates, chargée des « bonnes œuvres »].
Succombant à un fantasme matriarcal universel, Attali va jusqu’à nous prédire un monde où le « droit d’ingérence » aura rendu impossible toute forme d’oppression [lire la note de lecture « au-delà des droits de l’homme »]…

Un Etat mondial surgira, fusion des organisations continentales. L’Union Européenne, nation « d’un genre nouveau », incluant la Russie et la Turquie, servira de matrice à cette humanité réconciliée. La généralisation des « droits à » imposera partout, dans le monde, de nouveaux devoirs altruistes, comme le « devoir de parenté » issu du « droit à l’enfance » [comprendre : féminisation des hommes, négation du politique, enfermement des citoyens dans la sphère privée].
Le monde ne sera plus qu’un immense paradis millénariste permanent, où chacun aura, enfin, « droit au bonheur » [non, non, vous ne rêvez pas, je n’invente rien, c’est écrit dans le bouquin à Jacquot !].


Que dire de ce voyage en Absurdie
mondialiste néolibérale appliquée ?


--- D’abord, qu’Attali conclut son bouquin par un chapitre où il nous démontre, si je fais court, que la France n’a pas d’autre choix que de s’inscrire docilement dans l’avenir voulu par elle par les serviteurs de l’ordre marchand. Il est frappant de constater à quel point Attali nie que l’action politique puisse intervenir dans ce scénario.
Il n’est pas très difficile de deviner que ce parti pris cache un plan : détruire toute forme politique, précisément pour rendre possible l’avènement d’abord de l’hyperempire, ensuite de l’hyperconflit, enfin de l’hyperdémocratie.
Au moins, on ne pourra plus nous accuser de complotisme : ce n’est plus un complot, puisque c’est public.

--- Ensuite, qu’il est important désormais de travailler à réfuter sérieusement la prétention de Jacques Attali à incarner, dans son délire millénariste, une forme de la pensée juive.
Très sérieusement, le fait que l’oligarchie marchande confie à un Juif le soin de nous révéler son plan mérite réflexion.  Il y a là une formidable source d’antisémitisme.
Attali obtiendra-t-il la réhabilitation posthume du peu regretté Dodolf ? – A nous de faire en sorte que non. Lire, à ce sujet, la jolie petite nouvelle de Jef Carnac : «
Le zaklon de Brindatl»…

--- Enfin, que plus que jamais, il faut nous préparer à combattre le bon combat.
Je n’avais pas lu « Une brève histoire de l’avenir » avant de rédiger, avec mes camarades du Collectif Solon, «
Eurocalypse ». Mais après l’avoir lu, j’arrive à la conclusion que je n’ai, décidément, pas une ligne à retirer de ce bouquin. Pour utiliser l’image fournie par les personnages de notre roman : Ducast en formation cherche Rosso au berceau…

Michel Drac

Source : Scriptoblog

http://www.marcfievet.com/article-22174980.html

Un avant-goût de complot : Les OGM

Derrière la volonté d'imposer les OGM, le complot des multinationales pour s'approprier l'ensemble du vivant et prendre le contrôle intégral des ressources alimentaires...

http://www.syti.net/OGM.html

La mondialisation en faillite :
Le système financier international

 Le système financier international est en déroute.
Déclenchée, mais non pas causée, par l'effondrement du marché immobilier à haut risque(subprime) et par la fin du portage sur le Yen au Japon
 (
yen carry trade : pratique consistant à emprunter dans une devise à faible taux d'intérêt comme le yen, pour acheter une monnaie avec un fort taux d'iintérêt; imaginez la spéculation sur le marchés des changes..! )avec plus de 3200 milliards de dollars échangés chaque jour, selon la dernière étude de la Banque des réglements internationaux BRI, le marché des changes est le premier marché financier du monde. ses volumes sont gigantesques.
En réalité, le marché des devises est au centre d'une incroyable spéculation. Seulement 5% du volume journalier provient d'entreprises ou le gouvernements qui achètent ou vendent des produits et services dans un pays étranger,
le reste, soit l'énorme majorité des échanges, relève de la recherche de plus-values. Ce marché de gré à gré est animés par les banques via des plates-formes comme EBS ou Reuters Dealing, mais aussi par des courtiers et de Fonds, spéculatifs ou non.)

 La chute du "chateau de cartes des instruments financiers créatifs" comme Alan Greenspan désignait ces montages de produits dérivés, se produit devant nos yeux avec quelques vélléïtés de réactions.
La frénésie des rachats à effet de levier par les Fonds-spéculatifs et à capital privé ( hedge funds et private equity funds) s'étant transformée en
raids prédateurs de plus en plus sauvage, les banques d'affaires qui ont financé ces rachats se retrouvent aujourd'hui assises sur des montagnes de créances sans valeur.
D'autres institutions américaines de crédit hypothécaires feront faillite, d'autres banques sombreront dans le maelström de la crise du crédit ( une très grande banque d'affaire risque d'être annoncée très prochainement en faillite..)

Le mythe suivant lequel les banques centrales disposent de moyens illimités pour réguler les liquidités et éviter un karch part en fumée, car elles se trouvent elles-mêmes à voguer entre :
-  combattre l'inflation en recourant à des taux élevés pour juguler d'urgence la hausse du prix des produits alimentaires, des matières premières et du pétrole, qui mène à la création de nouvelles bulles spéculatives (condamnées à éclater comme celle de l'immobilier)
- faire face à une crise de liquidités, déclenchée par l'assèchment des marchés subissant de plein fouet un effet de levier inversé.
Si les banques centrales persistent à vouloir empêcher une réaction en chaine par injection de centaines de milliards comme elles viennent de le faire en août, le monde se dirigera vers une crise hyper-inflationniste semblable à celle de de l'Allemagne en 1923, sauf que cette fois-ci, au lieu de se limiter à un seul pays, cette crise s'étendra à l'échelle du monde.

A l'intérieur de cette logique, aucune issue ne permet de sortir du dilemme :
 
le système est mort

Des conséquences non négligeables menacent la population mondiale. Si les pays ne disposent plus des moyens leur permettant d'assurer leur propre fonctionnement, nos sociétés risquent de sombrer.
"Le modèle" de la mondailisation est "totalement" en faillite,
(tout comme le modèle communiste le fut dans les années 1989/91.

Tous les concepts qui y sont associés, comme la politique de "délocalisation" (destruction des emplois qualifiés au bénéfice des pays à faible coût de main-d'oeuvre), la "société de l'actionnaire", "l'argent qui crée l'argent" la production à 'flux tendu" et l'évaluation des  performances  (benchmarking), sont rejetés.
L'effondrement des infrastructures dans les pays du G7 est le meilleur indicateur du naufrage de l'économie de marché dérégulée.

Une réorganisation en profondeur du système financier international est inévitable. Alors qu'en 1991,  l'URSS disparaissait,  les néo-conservateurs aux commandes du gouvernement de BUSH père décidèrent de   transformer la République américaine en un Empire; suivant en cela les politiques préconisées par le projet    " pour un nouveau siècle américain"
.
Cette doctrine du "droit du plus fort" reposait sur l'idée que l'on ne pouvait tolérer qu'une nation ou un groupe de nations puisse constituer une menace potentielle envers la position dominante des Etats-Unis dans les domaines politiques, économiques ou militaire, a été mise en pratique par l'adminstration BUSH/CHENEY


Afin de corriger les errements économiques engendrés par ces changements, surtout depuis de démembrement du système de parités fixes en 1971 par le président Richard NIXON qui a conduit à la mondialisation destructice et au capitalisme prédateur actuel,

- il n'est que temps de mettre en faillite le système financier existant

- Les produits financiers hyper-spéculatifs, tels que les "produits dérivés" doivent être mis hors jeu par des accords de gouvernements.

- Un système de parités fixes accepté et mis en place.

-une vaste réorganisation de la dette doit être entreprise, certaines dettes devant être rééchelonnées ou annulées.

De nouvelles lignes de crédit ouvertes grâces au crédit productif public, rendant ainsi possible les emploi qualifiés grâce à des investissements dans un renouveau des infrastructures et des technologies.

http://millesime.over-blog.com/article-22224139.html



Les guerres :
J'aime ce passage sur les guerres, issu de l'article
"Les confidences du Canard sur l'implication des USA en Georgie"
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9934
L’Histoire nous a appris à nous méfier. Les grandes puissances ont toujours une main qui traîne dans la boîte de Pandore des prétextes de guerre, ce coffre pour jouets fabriqués dans les coulisses des chancelleries et les arrières cours des boutiques bancaires. Les États-Unis, même s’ils ne sont pas les seuls à le faire, n’ont jamais été les derniers à piocher dans cette boîte pleine de farces et attrapes dont on tire des hochets et des kaléidoscopes qui hypnotisent les nations pour mieux les convaincre de s’adonner à l’étripement généralisé.

Et dans ce même article, voici ce que je lis sur l'Europe.
Qu'est-ce que l' Europe ?
l’OTAN est le portier en uniforme de l’Union Européenne (1), ce « nain politique » qui est né de la nécessité étasunienne de conserver une tête de pont en Eurasie (2),
(2) Ce que les plan Fouchet ont cherché à remettre en question en proposant un conception européenne, eurasienne de l’Europe et non ne Europe forgée par le banquiers et « patriote américain » Robert Schuman.

L'Afghanistan de Massoud
Massoud : ce que certains de nos prétendus alliés de la guerre froide ont fait pour déclencher leurs plans diaboliques de destruction et d'assujettissement de l'Afghanistan.Des massacres de masses à motivation ethnique ou religieuse, des déplacements forcés de populations ont lieu, et les droits de l'homme et de la femme les plus élémentaires sont violés sans vergogne. Le pays a été graduellement occupé par des fanatiques, des extrémistes, des terroristes, des mercenaires, des mafias de la drogue, et des assassins professionnels.

Une faction, les Talibans, qui ne représente en aucune manière l'Islam, l'Afghanistan ou notre héritage culturel vieux de plusieurs siècles, a exacerbé cette situation explosive. Ils refusent obstinément de parler ou d'obtenir un compromis avec la moindre autre partie afghane.

Cette sombre réalisation n'aurait pu se matérialiser sans l'aide et l'implication directe de cercles gouvernementaux et non-gouvernementaux influents au Pakistan.
Le but est clair. Les Afghans veulent regagner leur droit à l'autodétermination au moyen d'un processus démocratique ou traditionnel acceptable pour notre peuple. Aucun groupe, aucune faction, ni aucun individu n'ont le droit de dicter ou d'imposer leur volonté par la force ou la procuration sur les autres. Mais, d'abord, les obstacles doivent être repoussés, la guerre doit cesser, une paix juste doit être établie ainsi qu'une administration de transition visant à former un gouvernement représentatif

http://hadria.riviere.over-blog.com/article-22236469.html 

Au fait, qui sont les vrais
commanditaires de
l'assassinat de Massoud ?

L'Occident, car il était trop indépendant ???
Juste avant leur entrée en Afghanistan..
et en utilisant un moyen très technique..
et de faux journalistes..




La traite des Blanches en Israël-11-2-07

bridgetower
envoyé  par bridgetower avec Léa Shakdiel 

http://www.dailymotion.com/inbox/thread/2159354#message_3785397



Est-il normal qu'un réseau antifasciste
perçoive des financements de la police ?
Quel est le rôle de la Police secrète britannique ?...

Cette affaire devrait interroger tous ceux qui ont, à un
moment où à un autre participé à des manifestions du Scalp-no pasaran, ce qui est d'ailleurs le cas de divers militants de la CNT-AIT, dont les auteurs de ces lignes. http://hadria.riviere.over-blog.com/article-22230944.html


Les ennuis d' Eric de Montgolfier.
La Justice. Nice.


http://www.marcfievet.com/article-22236198.
http://marcfievet.com/article-22243437.html

A Nice, le maître mot est "arrangement"
http://www.marcfievet.com/article-22243090.html

Le train de vie de certains magistrats
http://www.marcfievet.com/article-22243044.html



Immigration négative en Israël
l'Etat d'Israël se trouvait confronté à une immigration négative. En 2005, le nombre d'émigrants a commencé à dépasser celui des nouveaux immigrants. En outre, en 2007 le nombre d'immigrants a encore diminué
http://www.marcfievet.com/article-22229463.htmlhttp://www.marcfievet.com/article-22229463.html 


Danger : USA, Russie, OTAN, Georgie

Pat Buchanan : Le peuple américain devrait être éternellement reconnaissant à la vieille Europe d’avoir refusé le projet Bush-McCain d’intégrer la Géorgie à l’Otan. Si celle-ci avait été membre de l’Organisation lorsque Mikheïl Saakachvili a envahi l’Ossétie du Sud, nous serions nez à nez avec la Russie, confronté à la guerre dans le Caucase, là où la supériorité de Moscou est aussi manifeste que la supériorité américaine dans les Caraïbes durant la crise des Missiles avec Cuba. S’il y a bien une chose que démontre la guerre russo-géorgienne c’est la folie de donner à des dirigeants impétueux et velléitaires de nations instables le pouvoir d’entraîner les Etats-Unis dans la guerre. Depuis Harry Truman jusqu’à Ronald Reagan, et comme le disait le secrétaire américain à la défense Robert Gates, les présidents américains ont toujours fait en sorte d’éviter de déclencher des guerres contre la Russie

L’arrogante sottise des architectes de la politique américaine de l’après Guerre froide éclate désormais au grand jour. En ayant intégré trois anciennes républiques soviétiques dans l’Otan, nous avons déplacé la ligne de front américaine de l’Elbe jusqu’à quasiment une portée de tir d’artillerie de l’ancienne Leningrad.
[http://fr.novopress.info]



Poutine et Medvedev appliquent
les mêmes méthodes
que Bush et sa clique.


Voilà un homme (Poutine) qui tient ses promesses. Et nul doute que si les Américains insistent, il pourrait bien leur demander ce qu'ils font en Irak ??? Ou en Afghanistan ??? Il était temps que quelqu'un se dresse enfin contre tous ces vendeurs de "démocratie" qui envahissent et ruinent des pays sans que personne ne fasse barrage. http://vladimir-poutine.activblog.com/article-251661.html



Etats-Unis, Chine, Taiwan : Tensions

http://www.marcfievet.com/article-22229250.htm



Alerte ! L'OTAN renforce
sa présence en mer Noire


Plus de 100 missiles à bord des navires de l'OTAN en mer Noire Moscou dit craindre une nouvelle agression de Tbilissi L'arrêt de la coopération Russie-OTAN serait une erreur (Foreign Office) Les libéraux allemands prônent la reprise du dialogue Russie-OTAN Afghanistan: la Russie fidèle à son partenariat avec l'OTAN
  

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-22243493.html

OSSÉTIE DU SUD • 
Moscou dit craindre une
nouvelle agression de Tbilissi
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=88634


Pourquoi ne pas
abolir  l' OTAN ?

[L'OTAN a pour objectif] «d’exclure les Russes, d’inclure les Américains et de tenir les Allemands sous la botte».
http://vladimir-poutine.activblog.com/article-251662.html 



Quand, pourquoi et comment l'Otan
a commencé à s'intéresser à la Géorgie...


Michel Collon

http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-08-25%2017:14:40&log=articles

: suite à commentaires
C O M M E N T A I R E S   :   I C I


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