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Phobie, quand tu nous tiens !

Publié le 26 août 2008 par Sand81

Certains sont arachnophobes, d'autres ne supportent pas la vue d'une souris. Certains ont le vertige, d'autres sont agoraphobes, ou claustrophobes. Une phobie, ça ne s'explique pas vraiment, c'est juste une peur démesurée et incontrôlable qui vous prend, vous serre la gorge et vous tétanise en un instant. Tremblements, frissons, gorge qui se noue, yeux vitreux, tout votre corps se révolte et manifeste la frayeur la plus absolue.

Pourquoi je vous parle de ça?

Parce que moi aussi j'ai une phobie, qui parait marrante à première vue, mais qui l'est moins quand on y regarde de plus près.

J'ai une peur affreuse..... des vaches!

Ca pourrait être une anedocte comme une autre, mais moi, j'ai la chance ( si si) d'habiter dans un joli village, evidemment non dépourvus de nombreux bovidés.

Alors, se promener, activité anodine pour bon nombres d'individu, relève pour moi de l'exploit sportif: si je suis sur mon chemin trop prês d'un pré où paissent ces stupides animaux, je sprinte... ou je fais un détour. M'approcher à moins de 10 m de ces bestiaux est insurmontable. Surtout si elles me regardent avec leurs grands yeux torves, méchants, vicieux.

Car qui dit qu' avoir des vaches c'est incompréhensible, mais qu'avoir peur des araignées tout à fait normal? Dans nos contrées des araignées mortelles, on n'en croise pas des masses, donc c'est pas un danger potentiel énorme, tandis qu'une vache qui vous fonce dessus à pleine vitesse de toute sa masse, c'est vachement dangereux ( sans rire).

Oui, je me méfie des vaches, surtout de celles qui vous regardent par en dessous, l'air de rien , faisant semblant de brouter,.... Qui vous dit qu'en fait, elles ne fomentent pas secretement un attentat contre votre personne?

D'autant plus, que parfois, ces sales bêtes s'échappent ( chez nous c'est assez fréquent) et il arrive même qu'elles se perdent dans MA cour. Non pas celle du voisin, ces fieffées rusées savent que j'ai peur d'elles et prennent un malin plaisir à me terroriser.

Quand ça arrive, je grimpe les quatre marches qui ménent à ma porte, rentre vite fait, ferme la porte à clé ( des fois qu'elles monteraient les marches), puis vais à l'étage, d'où j'appele leur propriétaire.

Oui, je sais; c'est peut être irrationnel mais je ne peux pas m'en empêcher.


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