
Crédit photo: Socar Myles / Flickr
Lors de l’élaboration d’un médicament, après l’identification de la substance active intéressante, vient l’étape de la recherche pré clinique : c’est à dire l’étape où l’on cherche principalement à connaître la toxicité de la substance active nouvellement trouvée. Le seuil de toxicité peut être trouvé grâce à des modèles mathématiques, des souches cellulaires et des tests sur des animaux.
Les tests sur les animaux sont un pilier important de la recherche passée et actuelle. Elle permet de mieux appréhender le devenir de la substance dans un modèle vivant. Ces tests ne sont effectués que lorsque les autres alternatives n’ont pas pu donner de résultats satisfaisants et ils sont très bien encadrés : charte de bonnes pratiques, personnel qualifié et législation très stricte à l’appui.
Mais cela n’empêche pas tous les chercheurs d’espérer trouver un moyen d’éviter tous ces sacrifices.
Depuis quelques années, les cultures cellulaires permettent de répondre de mieux en mieux aux enjeux pré-cliniques et permettent d’alléger les tests sur les animaux. Mais dernièrement, la société PRIMACYT Cell Culture Technology GmbH a réussi grâce à des cellules hépatiques, a éviter purement et simplement les tests sur les animaux. En effet, l’étude menée par cette société révèle que les tests sur ces cellules hépatiques sont plus fiables que les mêmes tests effectués sur des animaux.
Reste à savoir si ces tests sur des cellules du foie permettent d’extrapoler sur le fonctionnement du corps humain dans son entier. Mais il s’agit bien là d’une réelle avancée !