L' hémisphère Nord sous le soleil du Languedoc

Par Irislisson
Pour mes lecteurs Allemands je suis une vigneronne du Sud - et même pour la France, le Languedoc c'est transformé mondialement sous le nouveau label  publicitaire en South of France. Avec mes vignes à 60 km au Nord de la Méditerranée, cela semble logique.
Mais vu d'un angle encore plus global, cela se relativise. Là, c'est l'Australie, qui occupe le Sud - et Lisson, Languedoc, Sud de la France devient le pays d'une vigneronne de l'hémisphère Nord.



Et c'est ainsi qu'on pourrait suivre les nouvelles des vignes et vins de Lisson à partir de la troisième édition du magazine online vinifera - weinsinnig weibliche Seiten (pages vineusement féminines), qui est produit  par un group de femmes, journalistes du vin - pas seulement pour la gente féminine -  comme d'habitude, pleins de photos vont suivre à la petite interview, que j'ai donnée à Sonja Graminski pour le départ de la série.



L'hémisphère Sud est représenté par  Fanchon Ferrandi d'Australie - qui est d'ailleurs native et formé en France. La première photo, (Iris en t-shirt jaune), était d'ailleurs prise dans notre cave par Sandrine Kaul, la femme Française du vigneron de la Moselle Peter Kaul, du Kaulwein Blog pendant leur visite à Lisson cet été.  La France est toujours bien présente, s'il s'agit de sujets vineuses:-)
Même si vous n'avez que des souvenirs d'école un peu rouillés, cela vaut le coup de visiter les pages de Vinifera , et pas seulement pour les femmes. Vous pouvez feuilleter les pages sur les arômes, superbement illustrées, comme le dossier sur les goûts poivrés. Et comme la rédaction vous conseille 
Pour mieux patienter pendant le temps du téléchargement, savourez un verre de vin!

(je vous rappelle: le magazine est édité en Allemagne, où il ne connaissent pas de Loi Evin et n'ont pas de procès du loby AA à craindre...)


Et pour rester dans l'International, mais ce coup-ci bien dans le Sud de la France, je veux vous parler de nos amis les British, qui abandonnent ces dernières années de plus en plus leur splendid isolation pour traverser le Canal et s'installer, après la Dordogne et la Provence aussi en Languedoc.
Peter Mayle, qui avait  accéléré ce mouvement par la publication de ces nombreux livres sur la vie d'un Anglais en Provence n'est pas le dernier Brit a avoir pris goût à la vie au soleil aux accents du Sud.  Entre temps, l'invasion s'est orientée - grâce aux prix immobiliers plus avantageux et aux  connexions RyanAir vers Nîmes, Montpellier, Béziers et Perpignan - vers la région entre vallée du Rhône et Pyrénées et un Anglais ou Écossais dans un petit village ne reste rarement seul. ..
Contrairement à mes compatriotes Allemands, qui restent plus individualistes, si on les rencontre en dehors des plages de Majorque, les British adorent se retrouver entre eux dans des clubs et associations et on trouve partout dans la région des Bookshops, des rayons d'alimentation avec leurs spécialités, genre
marmite, custard at d'autres relish.  J'ai vu des groupes de musiciens en kilts avec des cornemuses,  un club de cricket, des cultes anglicans et d'autres social-clubs. Le Web regorge d'adresses où vous pouvez vous informer en langue de Shakespeare sur tout cela.
Dans des publications en langue anglaise, vous trouvez aussi votre maçon, plombier ou électricien anglais  pour rénnover votre résidence et des experts vous conseillent, comment vous débrouiller avec l'administration française et économiser des taxes.
Une publication bien faite par des Anglais pour les anglophones est le bimensuel Languedoc Sun, qui existe maintenant depuis presque 2 ans.


Distribué gratuitement en  5 000 exemplaires, il informe les British Expats sur tous les détails énumérés dessus, mais leur fournit aussi pleins d'informations  sur l'histoire et la culture de leurs région d'accueil, des recettes locales et les pièges et astuces de la langue Française.

Le tout existe aussi sur une page Web où on peut télécharger les 16 numéros déjà parus en pdf.

Et comme les Brits s'intéressent aux couleurs et saveurs locales, on m'avait demandé de présenter Lisson dans la prochaine édition Septembre/Octobre. J'ai choisi un sujet de saison, que mes lecteurs fidèles connaissent déjà : Boar Wars - la guerre des sangliers:

Le plus grand challenge pour moi était l'obligation d'écrire un texte en langue Anglaise. 28 ans passés en France ont laissé leurs traces dans le central linguistique de mon cerveau et je balbutie un Franglais assez approximatif, qui est bien honteux considéré, que j'ai passé 10 ans de ma vie antérieure avec des études anglo-linguistiques...

Ils avaient quand même la gentillesse d'accepter mon petit texte sur la lutte contre l'invasion des cochons sauvages dans une vigne en culture naturelle - il n'y avait que le titre, qui était changé.  L'original s'intitulait  Boars Head Carol, en allusion à une chanson de noël traditionnelle, dont wikipédia nous  rapporte  une bien belle anecdote sur la manière d'un étudiant savant de se défendre avec succès à l'aide de vers  grecques contre son adversaire sauvage: 

"Where an amusing tradition formerly current in Oxford concerning the boar's head custom, which represented that usage as a commemoration of an act of valour performed by a student of the college, who, while walking in the neighbouring forest of Shotover and reading Aristotle, was suddenly attacked by a wild boar. The furious beast came open-mouthed upon the youth, who, however, very courageously, and with a happy presence of mind, thrust the volume he was reading down the boar's throat, crying, "Græcum est,"[4] and fairly choked the savage with the sage" (1)


Une recette, que nous avons pas encore essayé à Lisson!