Cool un deuxième mauvais épisode de 30 rock, je suis gâté. C’était l’intro que j’avais prévu avant même de voir cet épisode numéro 5. Bien mal m’en a pris car on a affaire à une excellent aventure des coulisses du Girlie show. C’est même l’épisode le plus intelligent pour le moment. Plein de sous entendus, d’allusions et de private jokes tous plus amusants les uns que les autres. Il n’y a d’ailleurs pas besoin d’intrigues, c’est une succession de gags sophistiqués et amusants qui mène l’épisode dans la bonne direction.
Ça commence dès le début sur le placement de produit. Donnaghy demande à Liz et à ses scénaristes d’écrire un sketch dans le seul but de promouvoir un produit partenaire. Tous le monde s’offusque tout en promotionnant d’autres produits. Bref on dénonce par l’absurde ce genre de procédé utilisé dans les films, les séries et les émissions. On se souvient par exemple de la Toyata conduite par Kiefer Sutherland dans 24 ou le gros plan sur le logo d’une marque de soda bien connue dans le season première de la saison 3 de Dawson. Liz le crie haut et fort, il faut laisser aux scénaristes leur liberté d’expression sans contrainte commerciale. Voilà qui est dit.
Pour ne pas devoir bosser, Tracy se fait passer pour un illettré. Là encore, une manière d’illustrer de façon détournée les clichés racistes sur les noirs. Ce à quoi Liz répond que la culpabilité des blancs vis à vis des noirs doivent seulement servir pour faire le bien… comme de voter pour Barack Obama. Cette intrigue donne également droit à d’excellents moments comme Tracy devant accepter une affiche disant qu’il a le plus petit pénis du show business ou encore celui de l’audition des lesbiennes permettant de confondre ce faux illettré.
Maligne, Liz décide de faire tourner Jack dans le sketch du placement de produit, de quoi le tourner en ridicule et surtout lui rendre la monnaie de sa pièce car cette idée vient de lui. Jack est par contre un piètre acteur et Alec Baldwin sait parfaitement jouer le mauvais acteur. Pourtant, n’importe quel crétin peut devenir acteur lui dit Lemon. Elle lui conseille aussi d’arrêter de regarder la caméra quand il lit son texte. En clin d’œil, Baldwin regarde la caméra ou réprime un éclat de rire et l’on commence à se demander si on regarde les vraies prises et les rushs de la série.
Jenna par contre montre toute sa naïveté en utilisant sa sexualité pour garder son job et se retrouve à flirter et plus avec un figurant. Elle pourra tout de même se consoler. L’une de ses chansons est numéro 1 en Israël et numéro 5 en Belgique. A nouveau une réplique pleine de dérision à l’égard de ces chanteurs comme Mireille Matthieu, Salvatore Adamo ou Billy Crawford dont on nous dit qu’ils sont des superstars au Japon ou en Indonésie, sans pour autant avoir l’occasion de vérifier si c’est vrai. D’ailleurs en entendant la chanson du muffin, ça ne m’étonnerait pas de voir cette chanson numéro 1 en France tellement le top single français est trusté par des bêtises genre chanson issue de Secret story ou de Michael Youn.
C’est donc un épisode extrêmement inspiré. Drôle mais pas dans le sens comique, on sourit grâce aux répliques caustiques et second degré et au jeu des acteurs qui semblent s’amuser beaucoup face aux situations qu’on leur fait jouer. Les personnages sont maintenant bien plantés et je les apprécie tous à l’exception de Josh qui en plus de marmonner comme pas possible, n’est pas un personnage très drôle.
Pour terminer, quelques répliques de cet épisode de 30 rock :
Jack: Lemon, I need your help.
Liz: Really? Jack Donaghy needs my—
Jack: Don’t gloat. It makes you seem man-ish.
Pete: So, first you thought he was illiterate and now you think he’s lazy? Liz, you are racist!
Liz: No, Tracy took advantage of my ‘white guilt’, which is to be used only for good like over-tipping and supporting Barack Obama.
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