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Memoire . . . !

Publié le 28 août 2008 par Osmose

La mémoire désigne à la fois la capacité d'un individu ou d'un groupe humain de se souvenir de faits passés et ce souvenir lui-même.

La mémoire est l'une des fonctions les plus importantes et l'une des propriétés les plus passionnantes du cerveau. Pascal disait déjà : "La mémoire est nécessaire a toutes les opérations de l'esprit". Il est bien vrai qu'elle régit l'essentiel de nos activités qu'elles soient scolaires, professionnelles, quotidiennes ou de loisirs. Elle construit aussi bien l'identité, les connaissances, l'intelligence, la motricité et l'affectivité de chacun de nous.

Quel est le rôle de ces différentes mémoires ?

La mémoire sensorielle

Extrêmement brève, elle correspond pratiquement au temps de perception d'un stimulus par nos organes sensoriels. La mémoire sensorielle visuelle (on dit aussi iconique) a une persistance comprise entre 300 et 500 millisecondes. La mémoire sensorielle auditive (ou échoïque) n'est guère plus longue.


A ces stimuli visuels et auditifs, peuvent s'ajouter des perceptions captées par les autres sens mais qui semblent jouer un rôle moins important. Ainsi en est-il de la mémoire sensorielle tactile (mémoire haptique).


C'est la combinaison de ces différentes perceptions qui permet l'identification de l'information.

Également baptisée mémoire de travail (MT), nous la sollicitons en permanence; c'est une mémoire immédiate qui nous offre la capacité de retenir, pendant une durée comprise entre une et quelques dizaines de secondes, jusqu'à 7 éléments d'information en moyenne.

ire à long terme (MLT) stocke les informations pendant une longue période et même pendant toute la vie. D'une capacité considérable, la MLT est dépositaire de nos souvenirs, de nos apprentissages, en résumé, de notre histoire.

Comment ce système est-il organisé ?

Evidemment, les informations que nous percevons ne sont pas déversées en vrac dans une sorte de mémoire "réservoir". Elles sont organisées et régies par des systèmes qui fonctionnent en relation permanente. On fait une distinction entre la mémoire épisodique et la mémoire sémantique, d'une part, et entre la mémoire procédurale et la mémoire déclarative, d'autre part.

e concerne les concepts, le sens des mots et des symboles (par exemple : Julien sait, sans se souvenir où et quand il a acquis cette connaissance, que "Paris" est la capitale de la France).


Il existe également une mémoire qui concerne la forme des mots, sa "carrosserie", sa prononciation... c'est la mémoire lexicale (ex: "Quito" est composé de deux syllabes, commence par la lettre "Q", se termine par une voyelle etc ... ). La mémoire sémantique et la mémoire lexicale sont regroupées sous le terme "mémoire verbale".

ste-t-il une région anatomique, siège de la mémoire ?

On sait aujourd'hui qu'il n'existe pas de "centre de la mémoire", mais plusieurs sites du cerveau impliqués dans le traitement et la conservation des informations.


La mémoire répond ainsi au même schéma que les autres fonctions supérieures du cerveau (la motricité, le langage, la perception, l'intelligence...)


Pour simplifier, on peut préciser que :


- la mémoire à court terme fait intervenir le cortex* préfrontal,


- la mémoire sémantique met en jeu le néocortex,


- les corps striés* et le cervelet* sont très impliqués dans la mémoire procédurale,


- la mémoire déclarative intéresse l'hippocampe*,


- l'hippocampe est également sollicité par la mémoire épisodique (en même temps que le thalamus* et le cortex préfrontal).


Les neurobiologistes s'accordent pour conférer à l'hippocampe un rôle essentiel. Situé au coeur du cerveau, il assure la mise en relation des informations stockées en différentes zones cérébrales. Son intervention est nécessaire pour faire passer les souvenirs de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme.


*Voir lexique ci-dessous

Quel est le support de la mémoire ?

Un souvenir est stocké dans un réseau de plusieurs milliers ou millions de neurones* connectés les uns aux autres.


Sur le plan chimique, les neurones communiquent entre eux ou avec des cellules spécialisées (musculaires, hormonales ... ) par le biais de molécules appelées neurotransmetteurs ou neuromédiateurs*, Dans le cas de la mémoire, c'est l'acétylcholine* qui joue un rôle essentiel. Son déficit est à l'origine de troubles mnésiques ; c'est d'ailleurs l'une des causes de la maladie d'Alzheimer.


*Voir lexique ci-dessous

La mémoire a-t-elle des limites ?

Si les mémoires sensorielles et à court terme ont des capacités limitées au traitement de l'information, la mémoire à long terme possède de prodigieuses facultés de conservation.


Il nous arrive pourtant d'avoir des défaillances et d'oublier, sans pour autant que nous ayons à nous alarmer. L'oubli n'est pas un phénomène anormal. Alfred Jarry écrivait même : "L'oubli est la condition indispensable de la mémoire".

Quand l'oubli se manifeste-t-il ?

L'oubli intervient parce que notre cerveau est organisé pour éliminer tout ce qui pourrait l'encombrer inutilement ou lorsque l'information n'a pas subi le traitement approprié. Le processus d'organisation est essentiel dans le travail et le succès du rappel : les chances de retrouver un souvenir, dans l'immense bibliothèque qu'est la mémoire sémantique, dépendent de la qualité avec laquelle on a étiqueté ce souvenir.
Beaucoup d'oublis ont également une cause affective. Les psychanalystes montrent bien que l'oubli est souvent associé à des événements ou des intentions associés à des affects désagréables ou porteurs de stress.

Quels sont les maladies de la mémoire ?

Les troubles de la mémoire se caractérisent principalement par les amnésies. Des pathologies moins fréquentes sont observées sous le titre de paramnésie et hypermnésie.

233;sie se rencontre notamment chez les alcooliques chroniques (syndrome de Korsakoff),


- l'amnésie rétrograde empêche le patient d'évoquer des souvenirs antérieurs à sa maladie,

- l'amnésie lacunaire est une perte de mémoire se rapportant à une période bien déterminée (période d'une perte de conscience, d'une crise d'épilepsie, d'un épisode psychiatrique ... ),


- l'amnésie globale qui touche aussi bien les faits récents et anciens et qui se rencontre dans les démences.

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Qu'est-ce que la maladie d'Alzheimer ?

De plus en plus fréquente chez les sujets âgés (après 45 ans, mais surtout après 65 ans), la maladie d'Alzheimer affecte le cerveau.


Elle se manifeste par une perte de la mémoire à court t>


D'autres maladies dégénératives, moins répandues touchent le cerveau et s'attaquent aux facultés intellectuelles (syndrome de Pick, Chorée de Huntington, Maladie de Steel-Richardson, syndrome amnésique).

En quoi le vieillissement perturbe-t-il la mémoire ?

On a longtemps cru que la perte progressive des neurones expliquait, à elle seule, les difficultés mnésiques des personnes âgées.


A présent, on sait que notre capital de neurones est tellement important et sous employé que nous pouvons aller au terme de notre existence avec des potentialités préservées. Cela explique sans doute la qualité des performances mnésiques de certains sujets parfois très âgés.


On sait pourtant qu'avec l'âge, se produit un ralentissement des capacités cérébrales; la transmission des informations est moins rapide :


- les nouvelles acquisitions sont plus difficiles,


- les souvenirs anciens existent mais leur rappel est plus complexe.


S'il existe des raisons physiologiques à la baisse des performances, le vieillissement de la mémoire s'explique également par une baisse de l'activité psychique, de l'exercice physique et intellectuel ainsi que par un isolement. La mémoire a besoin d'être fréquemment sollicitée pour bien fonctionner : sa gymnastique doit se poursuivre le plus tard possible.

Comment évaluer sa mémoire ?

Il existe de nombreuses batteries de tests permettant d'évaluer les capacités mnésiques. Médecins et psychologues y ont recours.

La plupart des tests psychotechniques intègrent des épreuves de mémoire. Des investigations plus spécifiques, permettant notamment de déceler des détériorations organiques du cerveau, existent depuis bien longtemps.

C'est le cas du test de rétention visuelle de Benton.

Peut-on stimuler sa mémoire ?

Tout d'abord, précisons que, selon les pharmacologues, à ce jour, il n'a pas été fait la preuve qu'un médicament présumé efficace pour "doper" la mémoire ait eu des effets probants auprès de sujets dotés de capacités mnésiques normales ou supérieures. En effet, les produits concernés n'ont jamais fait l'objet des évaluations scientifiques requises. L'explication tient en grande partie à ce qu'aucune substance chimique ne peut être considérée comme spécifique de la mémoire.


Tout au plus, peut-on, dans une période limitée, améliorer les vigilances, la concentration, diminuer l'anxiété, toutes fonctions qui lorsqu'elles sont altérées perturbent les performances mnésiques.


Mais il faut faire preuve de prudence : la meilleure illustration nous est donnée par les étudiants qui, en période d'examens, prennent des stimulateurs et des excitants. S'ils activent certaines fonctions, ils nuisent en même temps au sommeil si important dans la qualité de la mémoire.


Beaucoup de travaux s'attachent à mettre au point des molécules destinées à diminuer les troubles de la mémoire, en particulier chez les personnes âgées.


Dans le cas des personnes exemptes de pathologies, plutôt que de chercher à stimuler la mémoire, il est préférable, à tout âge, de la cultiver.

Que faut-il conseiller ?

Pour cultiver et préserver sa mémoire, il est recommandé, d'une part d'avoir une bonne hygiène de vie, d'autre part d'exercer sa mémoire.

quelle le processus de mémorisation est très actif.


- D'autres médicame les neurotransmetteurs et dans les cas d'alcoolisme chronique peut provoquer des lésions cérébrales irréversibles.

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En cas de défaillances répétr vers une consultation à l'hôpital ou dans des centres médicaux spécialisés dans l'évaluation de la mémoire.


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LES COMMENTAIRES (1)

Par louis quatorze
posté le 07 janvier à 19:32
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Totes ces descriptions sont fausses et incomplètes. Dans toutes les espèces, le ceveau n'est qu'un buffer qui sert à gérer les ondes de la connaissance. L'intelligence se retrouve partout dans le Kosmos et le siège de la mémoire nous est encore inconnu. nous sommes plus que la matière que nous sommes; il existe une force inconnue qui gère la vie, certain l'appelle l'âme, la mana, l'aura.. J'ai connu des gens qui ont été dans la coma pendant des années et quelques uns se souviennent des tous les évènements qui se sont produits pendant leur hivernation et que leur cerveau était sérieusement endommagé.. Nous devons nous tourner ver de nouvelles formes de recherches pour découvrir ce que nous sommes vraiment. Nous n'inventons rien, nous ne faisons que découvrir ce que la nature peut faire.. rien de nouveau sous le soleil!

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