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Un petit Negro ?

Publié le 28 août 2008 par Armel

Philippe Rapiteau, lors de notre rencontre récente, m'avait généreusement offert une bouteille de Sudisfà 2002, de chez Negro, un de ses amis, et comble du bonheur, producteur piémontais de haute réputation. D'où le titre un peu racoleur, j'en conviens, je n'en suis pas très fier.

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Donc, commençons par ce fameux producteur, Negro, prénommé Angelo (J'adore ces petites photos, rien que les regarder, ça donner envie !).

En fait, l'histoire a déjà quelques années, voire plus, puisqu'elle commence en 1670 avec Giovanni

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Domenico Negro, deuxième du nom. C'est là que ce-dernier devient propriétaire de vignes à l'endroit même où ils sont encore situés de nos jours, à Monteu Roero. Depuis, ils ont toujours été plutôt synonymes de qualité, et ceci ne semble pas se démentir aujourd'hui.

Leur production la plus importante est, pour 50% de la superficie, le cépage blanc arneis, un cépage autochtone très représenté dans la zone. On trouve ensuite le nebbiolo, pour 25%, le roi du Piémont, qui donne dans cette zone, l'appellation Roero.

Le Roero Sudisfà est un peu la figure de proue de l'entreprise, produit pour 100% à partir de nebbiolo. Il s'agit en effet du vin pour lequel Negro est le plus réputé, même si on commence à parler sérieusement d'un autre de ses vins, le Roero Prachiosso.

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Mais passons à ce compte-rendu de dégustation en lui-même, le Roero Sudisfà 2002, en remerciant de nouveau Philippe de m'avoir permis cette dégustation (la photo n'est pas top, vous m'en voyez désolé, mais elle a le mérite d'exister).

La couleur de ce vin est d'un rouge assez sombre, avec parfois des reflets grenats. Le nez est très agréable, subtil et marqué à la fois, on y trouve des parfums de vin concentré, ce fameux sous-bois, de la cerise, des épices et puis de la vanille. Bien d'autres choses encore. En bouche, se confirme la concentration du vin, avec une première impression de très bel équilibre, les tannins sont tout comme il faut, les épices se retrouvent. Vraiment une très belle bouche. Et puis, en laissant passer quelques secondes, pour ma part, mais aussi certains de mes convives, est apparu une légère surdose de sucre, cassant un peu ce bel équilibre.

Cela étant, je reste sur une impression positive, car, une fois passé ce petit trop de sucre, on retrouve une finale agréable.

Une dernière fois, merci Philippe !!!


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