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Pourquoi je dis non à la violence

Publié le 29 août 2008 par Hugo Jolly

Bientôt, vous aurez accès à un nouveau blogue, plutôt différent de celui-ci, mais qui espérons le, sera tout aussi drôle, divertissant mais surtout instructif et remplis d’opinions tranchées. Par contre, le blogue, à je crois, évolué avec le temps.

L’un des aspects de notre site était bien sûr la controverse, avec sa fameuse citation sur la “pulvérisation de droitistes”. Beaucoup y ont vus un message violent, bien qu’il était surtout humoristique. Notre position sur la violence se résume à ceci : nous sommes contre la violence dans une société civilisée. Certaines franches les plus extrémistes de la gauche prône sans gêne la violence, sans connaître nécessairement les conséquences qui pourrait en découler.

Tout premièrement, cette violence serait prétexte à une violente répression de la gauche et à sa perte de crédibilité dans la population. Nous parlons ici de ce que certains appellent “guerre populaire prolongée”. Il s’agirait selon eux d’une armée populaire qui aurait pour but d’atteindre l’objectif du pouvoir, et d’y instaurer le socialisme. Par contre, ceux-ci ne semblent pas tenir en compte du fait que nous vivions dans une société industrielle développée en 2008, et non dans un pays féodal des années 30. Même si ces stratégies ont portées fruits en Asie du sud, il serait faux de prétendre que cela pourrait s’appliquer ici, étant donné que nous vivons dans un pays qui est dans un stade avancé du capitalisme.

Il y a plusieurs dangers dans une stratégie qui compte utiliser la violence. Comme mentionné plus haut, nous pouvons imaginer que cela donnerait un prétexte au gouvernement et à ses services de renseignement pour faire de la répression contre les mouvements dissidents et contestataires. Également, les actes de certains excités feraient mal à la crédibilité de toute la gauche. Nous avons qu’à nous souvenir du cas du Front de libération du Québec. Bien que ces travailleurs se battaient pour une cause juste et reconnaissaient la société comme étant formées de classes sociales à abolir, ils se sont laissés emportés par la folie des années de plomb. Quel résultat ? Baisse d’appui à la cause indépendantiste, les militaires canadiens font des arrestations politiques et des actes de violences qui ont touchées des civils. Par contre, de cette histoire, nous ne pourrions passer sous silence les actes inacceptables de la GRC, en bosant des bombes pour les faire passer sur le dos des felquistes.

L’histoire nous à prouvée que la violence n’a jamais rien réglé. Même en regardant le cas des révolutions socialistes qui se sont faites souvent dans la violence, elles ont toujours été renversée également par la force. Durant la révolution culturelle chinoise, Mao Zedong voulait “nettoyer” le Parti de certains membres dits “révisionnistes” et des idées “réactionnaires” de Confusius, Lao Tseu et de certains intellectuels chinois. Une violence extrême à été utilisée mais quel fut le résultat final ? Des morts oui, mais également le renversement du socialisme en Chine par Deng Xiaoping, qui imposa l’économie de marché. Mao n’a fait que lui donner un prétexte (la révolution culturelle) pour amener ses réformes de droite dont l’ouverture des “zones spéciales”.

Nous pourrions mentionner des dizaines et des dizaines d’autres exemples, mais il nous faudrait sûrement l’équivalent d’un dictionnaire pour tout répertorier le négatif de l’utilisation de la violence.

Une transition pacifique vers le socialisme serait préférable, bien qu’il soit impossible pour nous de prévoir la réaction de la bourgeoisie lorsqu’il sera temps de redonner le pouvoir au peuple. Tout en étant conscient des limites du système élétorale, qui favorise toujours les minorités parasitaires, il faut essayer de s’impliquer dans la vie démocratique. Certains diront que ça ne marche pas, mais si on regarde par exemple le Venezuela, nous pouvons affirmer le contraire ! Hugo Chavez à réussi à rester au pouvoir pendant 10 ans, malgré le coup d’État de 2002, le harcèlement constant des États-Unis et du belliqueux président colombien.

La solution miracle n’existe pas, et elle n’existera probablement jamais, mais nous avons des pistes pour ne pas répéter les erreurs du passé. Nous devrions essayer de mieux comprendre ce qui se passe en Amérique latine, où les anciens mouvements de guérillas, à quelques exeptions près, ont décidés de passer à la lutte politique, en réussissant toujours à mener une mobilisation populaire.

Ces pour toutes ces raisons qu’il faut dénoncer l’apologie de la violence, mais il serait inutile de dénoncer certains groupes révolutionnaires trop excités sans dénoncer la violence de l’État, illégitime. La répression des manifestations pacifiques, les enquêtes policières bidons, la surveillance politique, la déportation des immigrants “illégaux” et bien sûr les guerres à l’étranger ne sont quelques unes des formes que peut prendre la violence de l’État contre ses citoyens, violence qu’il faut contrer en essayant de sensibiliser les gens, les mobiliser, et surtout, les amener vers un programme politique différent de celui offert par les libéraux, les conservateurs, les péquistes…


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