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2007, les voies de la féminité sont impénétrables

Publié le 08 juillet 2007 par Didier T.

Aïssa Maïga
Je trouve la chanteuse Mayane Delem pas écoutable, un filet de voix parmi les papillons et les fleurs. Non, toute cette féminité outrancière, ce n’est franchement pas my cup of tea.
Par contre, j’aime bien les titres « Ca me vexe » et surtout « Jalouse » de Mademoiselle k. Alors, c’est un autre genre, je l’ai regardée sur scène, lors d’un concert au printemps de Bourges, ouais c’est bizarre je ne suis pas fan de rock, mais bon je me suis retrouvée devant le dvd du concert. Bien sûr, elle porte une combinaison qui moule comme une seconde peau son joli corps, bien sûr elle a du noir sous les yeux et elle porte des bottes (de motards), mais malgré tous ces attraits coquets, elle n’a rien de vraiment féminin, elle dit trop souvent « putain » ou « Ca me saoule ces caméras » quand elle parle et elle a écrit pour une chanson, ces mots légèrement violents sous la plume d’une demoiselle, « Tu ne mérites rien qui ne soit vivant… même pas sur ta tombe ».
Mais, ce n’est pas l’enveloppe qui fait la femme.
Alors, comme vous le savez, bien souvent je me pose des questions sur la vie. Y compris sur la vie matérielle, ce qui semble troubler Zal. En 2007, c’est comme ça, certaines femmes osent penser à la vie matérielle et les hommes ne pensent pas qu’à leur épanouissement sexuel mais aussi à être à la hauteur globalement. Samedi, je suis allée en avant première voir un film d’un réalisateur trentenaire, Raphaël Fejtö (acteur dans Au revoir les enfants, lorsqu’il était petit). Le film s’appelle « L’âge d’homme » et pour faire court, c’est un type, Samuel, réalisateur de cinéma dans la vie, qui se réveille un matin, à l’approche de l’anniversaire de sa première année de vie de couple avec Tania, en se disant c’est aujourd’hui ou jamais ou je m’engage ou je romps. Samuel, hasard de la vie et du blog, c’est Romain Duris, dont je vous ai parlé il n'y a pas longtemps et Tania, c’est Aïssa Maïga. Ma scène préférée c’est lorsqu’il se souvient de pourquoi elle et qu’il dit quelque chose du genre « c’est la première avec laquelle j’ai dansé » et on les voit danser dans une discothèque d’aujourd’hui sur « Une petite musique de nuit », ou un autre titre, je ne sais plus, en tout cas, sur du Mozart dans un univers de boules à facettes et de musique made in David Guetta. Je reproche quand même à ce film d’être un ode, presque amoureux (enfin ils sont très potes dans la vie je crois et, amour-amitié...amitié-amour...) à Romain Duris. C’est vrai, on le voit torse nu, à poil, torse nu, alors bon, "ça saoule" à la fin et c’est un peu léger. En-fin (soupir).
www.myspace.com/agedhommePublié par les diablotins

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