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To golf or not to golf

Publié le 29 août 2008 par Brigitte Contois

La question est tombée en même temps qu’une nouvelle aberrante sur le circuit féminin. Les joueuses souhaitant jouer sur le circuit doivent parler anglais sous peine d’être suspendue. Un examen d’évaluation sera organisé pour estimer si la joueuse a un niveau suffisant en anglais.

Les pseudo-savants plus fous que raisonnés qui ont trouvé cette nouvelle règle qui ferait retourner Saint-Andrews dans sa tombe avancent que les joueuses ont besoin de parler anglais pour leur développement personnel, il y a une vie on et off par rapport à la compétition et que celles ne pouvant s’exprimer ne peuvent pas jouir d’une vie « amicale » avec leurs copines de greens. Mais il fument vraiment le gazon ces mecs ? Bien sûr, toutes les asiatiques se sentent visées et moi je ferai exactement la même chose à leur place. Cette nouvelle exigence est davantage une barrière à l’accessibilité de la compétition plutôt qu’un outil d’épanouissement à mord-moi le genou plus que débile. Franchement, si on exige l’anglais sur la compétition internationale féminine, autant y ajouter AUSSI le français comme à l’ONU car le français reste une langue obligatoire pour les grandes institutions. Mais on va où ? Où est passé l’esprit du sport ouvert à tous ? On demande Coubertin au nom du sport ! Où est le fondement d’une compétition internationale si on restreint à l’hégémonie d’une seule et unique langue. Il faut que les amerloques reviennent sur Terre et voient que les states ne sont pas le centre du monde avec leur dialecte. Il faudrait mettre cette histoire devant les droits de l’homme car on bafoue les nations. Comme l’a dit Padraig Harrigton, une muette serait aussi privée de golf pour les mêmes raisons invoquées ? Moi j’ajoute, celle qui est bègue, qui a une haleine de chacal car personne voudra taper la causette avec la pauvre golfeuse. Au point où ils vont, celles qui n’entrent pas dans le développement personnel dicté, est bonne à jeter. Alors, si elle est trop grande et doit dormir dans un hôtel à grand lit, si elle est grosse et personne ne peut s’asseoir à côté d’elle, si elle est blonde car personne ne veut passer pour une imbécile, si elle est gay car personne ne voudra faire la une de closer, si elle s’appelle Ben laden car personne ne voudra passer pour terroriste, où va le golf ? Ce ne sera plus un sport, mais une activité réservé à des puritains de l’ouest. Oh wooh ohh, c’est n’importe quoi ! Il faudrait renverser la bascule, apprenez le coréen, bande d’ignards égoïstes !

Si franchement, on ne revient pas à la raison et que nos petites coréennes sont obligées de s’abonner à Vocable ou d’acheter le harraps, je leur donne leur première leçon : l’anglais est très simple, pour marquer la ponctuation (virgule ou point) prononcer fuck. Exemple : “I love playing golf on the lpga tournament fuck it’s really amazing fucking and I love speak english fuck even if I would speak my native language fuck fuck fuck”. Même que pour remercier “thank you” prononcer /foek/ like « fuck you ». Ils comprendront tous le message!


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