Magazine Société

Bain relaxant

Publié le 29 août 2008 par In Varietate Concordia

Bain relaxant
Hier matin, 8 heures, un ami m’appelle complètement paniqué. Son frère qui devait l’accompagner à l’aéroport s’est décommandé à la dernière minute. Pas de problème, j’accepte de l’y emmener. J’ai la tête dans le c**, il faut dire que je m’étais couché très tard, mais bon je me dépêche quand même, je passe le prendre chez lui (entre-temps j’ai reçu trois appels de sa part pour de demander « t’es où » et pour me dire de me presser), et nous arrivons à l’aéroport. Et là, c’est le drame ! J’ai littéralement failli l’étrangler…Nous étions quatre heures en avance pour un vol pour la Corse qui a une HLE de H-20’ ! D’accord il ne prend pas souvent l’avion, d’accord c’est un grand anxieux, mais bon quand même !!! L’enregistrement fermant 20 minutes avant le départ du vol, quel besoin avait-il d’arriver aussi en avance ??? Et surtout de me faire lever aussi tôt ? Pas rancunier, en bon ami, j’ai attendu avec lui l’embarquement de son vol, et je suis rentré en début d’après-midi. Je me sentais en pleine forme, alors j’ai décidé d’aller faire du sport. C’est après que la fatigue, sournoise, s’est manifestée. De retour chez moi, j’avais envie d’un bon bain relaxant. Je l’ai donc fait couler, j’ai mis un cd de Beethoven, Sonates n° 8, 14, 23, et j’ai plongé dans l’eau chaude. J’adore Beethoven. J’adore le piano en fait. Je n’en joue pas, mais je suis en admiration et en extase devant un pianiste. Ça me transcende. Ça me donne des frissons. Ça me transporte. Je me rappellerais toujours la nuit d’amour qui avait suivi le mini concert que m’avait spécialement interprété un amant. Magique. Envoutant. Inoubliable. Amis pianistes, si vous me lisez… Fin de la digression. Me voici plongé dans mon bain. Totalement relaxé. Je suis bien. Très bien. J’aimerais que ça dure éternellement. Et je m’endors. Longtemps. Et je fais un rêve érotique. Un long rêve. Très long. Exquis. Je rêve d’une nuit merveilleuse. Intense. Envoutante. Sensuelle. Avec beaucoup de tendresse. Et je me réveille doucement. L’eau est presque froide. Je suis déçu. Cette nuit d’amour intense semblait si réelle. Elle est là, ancrée dans mon esprit et mes souvenirs. Et pourtant ce n’est qu’un rêve. Mais il restera gravé en moi comme s'il avait été réel. Oui. C’est une sensation bien étrange.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


In Varietate Concordia 109 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine