Lundi 25/08/2008 : repos @home, tric trac, scrabble, récupération des efforts de la semaine précédente.
Mardi : visite du Musée National de Beyrouth en fin de matinée : de très belles pièces, de la préhistoire au Moyen-Age, en passant par les époques phéniciennes, grecques, romaines, byzantines.
Plage-usine à Océana, avec une plage tout en longueur, plusieurs piscines, un Dunkin Donuts, un Creapaway, un Nando’s et bien d’autres encore. Plage propre, mais uniforme et formatée, bien moins belle qu’au Lazy B. Fond sonore musical (dance commerciale) en permanence. Equipements un peu vieux, état moyen. Une petite faim, calmée par le Crepaway, livrés directement sous notre parasol : une crêpe Martine pour O, un SpielMozzarella burger pour moi (viande trop trop cuite).
Crochet par Deir el Kamar, dont le centre ville ancien est admirablement bien préservé et beau (par rapport aux horreurs dans tant d’autres villages libanais). Visite de la petite mosquée de l’Émir par son responsable religieux. Petit tour autour des anciens palais et du khan de la soie (centre culturel français). Pas de trace explicite de l’ex synagogue, mais je suis tombé sur cet intéressant petit article sur l’histire des Juifs du Liban.
Mercredi : kneffé chez Sea Sweet à Adonis, puis direction le Liban Sud.
Saïda, encore du gâchis : la promenade au nord du château de la mer, avant le Rest House, serait tellement plus agréable sans l’odeur nauséabonde des ordures. Lentement, mais surement, avec le temps, la vase et les poubelles, la citadelle finira par être complètement rattachée à la terre ferme. En face, la medina et ses souks sont très folkloriques et riches en couleurs et odeurs. Hormis quelques marchandises importées de l’autre bout de l’Asie, ça n’a pas beaucoup bougé. Le Musée du Savon de la Fondation Audi est intéressant, clean et tranche agréablement avec les souks populaires et parfois puants. La climatisation fait un bien fou. La “cathédrale” Saint Nicolas, en travaux est méconnaissable (les Saints Pierre et Paul y auraient passé un nuit). Le Palais Debanneh n’a pas vraiment évolué depuis quelques années. Le premier étage n’est pas mal du tout (style XVIIe), alors que les étages supérieurs sont tristement vides. La vue de la Medina de haut révèle chaos et anarchie architecturaux.
L’autoroute pour Tyr n’étant toujours pas terminée, on finit le trajet par une route longeant la côte. Le petit port de pêcheurs est mignon, mais mal entretenu, ainsi que le vieux centre. Pause au Fanar, pour un déjeuner rapide et léger à base de fattouche, d’aubergines frites et de pommes de terre au four. La mer est très claire et semble agréable, mais la présence de détritus à proximité des plages me bloque.
Visite assez rapide des sites archéologiques d’El Mina et d’El Bass. Une superbe avenue bordée de colonnes filant vers la mer, pavée de mosaïques, elles mêmes recouvertes de marbre. Une impressionante nécropole. Le plus grand hippodrome romain! Il y a de quoi être nostalgique.
Bref arrêt par Saïda et la pâtisserie Al Baba (Sanioura, Nammoura) avant de rentrer.
Jeudi : déjeuner chez Sami, avec A et O. Très bon fattouche, excellent siyyadieh, agression calorique. Petite sieste avant de faire un tour à l’ABC. Deux verres au White. Aucun problème pour passer le physio 5contrairement au petit gros qui nous précédait, accompagné de deux pas très belles et pas très minces). Par contre, les places au bar ne sont pas nombreuses, le service moyennement accueillant et les voisines-clientes sont habillées de façon assez vulgaire. C avait raison, c’est plus cheap qu’au Sky Bar. Nous ne tarderons pas.
Vendredi : petit tour à l’ATCL, pour faire du ski nautique et se baigner dans la mer (dommage qu’elle soit gâchée par des saletés flottantes).
Samedi : mission shopping (Sarah’s Bag) à Beyrouth, entrecoupée d’un excellent déjeuner au Bread (Slow Food+Bio), à Gemmayzé (01 566 506). Comme le Palais Sursock, Centrale est cernée de chantiers!
Dimanche : derniers instants dans la piscine, avant de rentrer à Paris, toujours via Rome. Alitalia, si vous aimez les émotions et le stress inutile, allez-y, sinon, mieux vaut éviter! À l’arrivée, il n’y a pas tant de retard que ça et nous avons eu nos bagages, mais tout de même! Ce sera mieux, souhaitons-leur, dans quelques années.
Allez, cette fois, c’est la rentrée!
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