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Un tueur en série sur Paris?

Publié le 23 avril 2008 par Madelaine
Le 23 février dernier, une jeune femme de 19 ans, d’origine suédoise, passe la soirée dans une boîte de nuit de la rue Marbeuf (Paris 8ème) qu’elle quitte à 2h du matin. Selon des témoignages recueillis par les gendarmes, on la voit prendre un taxi non loin des Champs Elysées. La jeune femme sera violée et découverte quelques heures après, errante dans un verger d’Orgeval (Yvelines), à 28 kilomètres de Paris.
Samedi 19 avril, Sussana, une jeune étudiante de 19 ans, également suédoise, sort d’une discothèque du boulevard Rivoli, La Scala, vers 4h du matin pour regagner son studio dans le 18ème. Elle envoie un sms à une amie pour lui signaler qu’elle rentre seule en taxi et que le chauffeur “n’a pas l’air net”.
On découvrira son corps sur le chemin forestier d’Avilly-Saint-Léonard, (Oise) à 27 kilomètres au nord de Paris. Sussana a été retrouvée sur le ventre, habillée, partiellement brûlée, les mains attachées dans le dos. Selon l’autopsie, elle serait morte d’un coup de couteau au thorax après avoir été battue. L’état de son corps ne permet pas d’affirmer si elle a subi ou non des violences sexuelles.
Son agresseur lui aurait tiré quatre balles au niveau de la tête mais, toujours selon l’autopsie, seulement après sa mort. Voulait il “masquer” son crime et orienter la police vers la piste d’un crime crapuleux?Selon les enquêteurs, le corps de la jeune femme a été brûlée pour effacer tous les indices et les traces ADN, (l’agresseur est il fiché, connu des services de police? Ne voulait il pas qu’on fasse le lien entre ce meurtre et le viol de la jeune femme retrouvée dans les Yvelines? Est il devenu plus prévoyant en vu de recommencer?)
La façon dont Sussana a été violée, transportée, tuée, puis brulée (même si pour l’instant rien ne prouve avec certitude que cela se soit passé dans cet ordre) nous indique que l’agresseur prémédite ses crimes puisqu’il s’organise pour avoir à portée de main de quoi attacher sa victime et de quoi bruler son corps, (sans parler de l’arme à feu).
Il arpente les quartiers animés de Paris, fait la sortie des boîtes de nuit “branchées” et fréquentées par des etudiantes assez aisées, autant dire qu’il part à la chasse les fins de semaine à bord d’un (faux?) taxi.
Malgré les similitudes des deux dossiers, la police hésite encore à parler de violeur/tueur en série et de rapprocher les deux affaires. La première victime avait les cheveux brun alors que Sussana était blonde. Cette différence importante dans le profil des victimes intrigue et oblige les enquêteurs à se montrer prudent.

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