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Sisterhood

Publié le 01 septembre 2008 par Camille La It Girl

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma soeur. Elle a 27 ans.

Ne faisons pas dans l'énigmatique gnangnan. Elle s'appelle Raphaëlle, elle revient d'un an à Londres et veut devenir professeur d'anglais.
L'anglais est une belle langue, je ne me permettrai pas de dire qu'elle a tort.

Quand j'étais encore plus jeune qu'aujourd'hui, je crois que j'ai du faire le voeu de devenir tout son contraire. Je dois dire que sur certains points, j'ai accompli ma mission avec une attention soigneuse de bonne élève. Et si la génétique ne règnait pas sur notre belle société, je serais capable de croire que les 11 centimètres et demi qui nous séparent sont tout sauf le fruit du hasard. Seulement, je crois fermement au pouvoir des chromosomes.

Je pourrai être une biologiste hors paire.

L'an dernier à cette même période, ma soeur s'est crue enceinte d'un type qu'elle fréquentait depuis quelques semaines et qu'elle avait connu sur meetic. ( Ah oui, à côté de ma soeur, la Carrie d'Hugh Grant fait pâle figure). Je me souviens que j'ai pris la nouvelle avec diplomatie pendant que les murs du salon de mon père tombaient autour de nous. ( c'est une figure de style, hein, n'ayez pas trop peur)

Un an après, ni Jospehine ni Dimitri. Et étrangement l'idée de dire heureusement ne me vient pas en tête une seule seconde. Oui, comprenez-vous, les vitrines de chez Véronique Delachaux me font de l'oeil, jour après jour et vu que mon unique objectif en matière de progéniture est d'engendrer de fiers petits teutons, je doute de trouver de quoi me rassasier au delà du Rhin. ( introduire ici une licence poétique sur le fait qu'un bras de mer ou juste d'eau doit toujours me séparer de mon pays natal pourque je me sente bien).

Ma soeur est un être particulier. Longtemps j'ai cru ne pas lui ressembler, alors que malgré mon voeu, sa vie de fille populaire me faisait rêver. Et puis j'ai fini par comprendre que la plus enviable des deux n'était peut-être pas celle que je croyais et j'ai essayé de always look on the bright side of life... Avec un certain succès, mais aussi un très gros échec, surtout vers la fin.

En faisant la somme de nos différences, je m'apperçois qu'elles sont bien minimes et j'en arrive à les trouver invisibles à l'oeil nu. Si l'on met de côté les 11 centimètres et demi. Et nos visages. Je ressemble autant à ma mère qu'elle à la sienne.

Je me souviens que lorsqu'elle avait à-peu près mon âge, elle a eu quelque chose comme le coeur brisé par un Autrichien. Or, les Allemands et les Autrichiens, à part une tendance passée à étriper de pauvres gens ( c'est aussi une figure de style), ont en commun une langue, que certains trouvent fort laide. Personnellement quand Die Lorelaï sonne si bien à mon oreille, je ne peux m'abaisser à un tel jugement. Et puis soyons sérieux cinq minutes, pensons aux fans de Monsieur Sourire qui sont légion, même au pays de l'andouillette.

Je me souviens aussi de plein d'autres choses, parce que j'ai une mémoire d'éléphant, mais si je devais en parler ici... Bah mes amis, on ne serait pas sorti de l'auberge.

A part ça, j'ai regardé Pénélope et je suis amoureuse de ce film.

Sisterhood

Et bien outre le fait que j'ai épousé le plus beau garçon du monde ( c'est une verité universellement reconnue :D), je crois que je viens de rajouter un film à ma liste de films préférés. C'est vraiment trop bien. Et si j'osais, je dirais que c'est la mort qui tue comme film :D

Sisterhood

Et puis pour ne rien gacher, on retrouve simon Woods dans ce film, et pour moi Simon Woods, c'est le Mr Bingley le plus swooooooooooonant du monde.

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