Cette saison de neige démarre lentement avec de nombreuses chutes de neige, mais jusqu'à présent, sans gains en épaisseur. S'il n'y avait pas la neige artificielle, ce serait un début de saison difficile car Noël est à moins d’une semaine.
Au cours des quarante hivers vécus à Park City, j'ai connu des saisons pires que celle-ci, et je dois admettre que nous avons eu beaucoup de chance d'avoir un temps suffisamment froid depuis novembre pour compenser le manque d’élément naturel par la neige artificielle !
Sa fabrication n'est pourtant pas nouvelle, car les premières tentatives documentées de fabrication de neige artificielle remontent à 1934, quand la Warner Brothers invente la première machine à Hollywood pour créer un blizzard pour les besoins d’un film. La machine consistait alors en trois lames qui rasaient un bloc de glace avec un ventilateur qui soufflait la poussière de glace en l'air.
Mais le véritable coup d’éclat eu lieu dans les années 1940, lorsque Ray Ringer, un chercheur canadien, découvrit par hasard les principes de fabrication de la neige en étudiant la formation de la glace sur les moteurs à réaction.

C’est à partir de là que Alden Hanson, le chercheur en chef de Dow Chemical, un inventeur prolifique, breveté le premier canon à neige utilisant un ventilateur en 1961 (il a également inventé le matériau de rembourrage Flo des chaussures de ski Lange, le silly-putty des Hansons et bien sûr la première chaussure à entrée arrière commercialisée sous ce nom).
Cela a ouvert la voie à des avancées plus importantes dans les années 1970 et au développement de canons à neige plus efficaces dont nous parlerons dans le prochain blog… (à suivre)
