L’information est officielle. C’est une note “postée” ce 1er septembre sur le site Web de Google soi-même qui donne des détails. Le champion des moteurs de recherche, premier réel destabilisateur de Microsoft Corp, déclare que son browser “Chrome“, son navigateur Internet, sera téléchargeable à partir de ce mardi 2 septembre. Une attaque en piquée contre redmond dont la bêta 2 d’Internet Explorer 8 vient juste d’être lancée.
“Nous allons lancer la version bêta de Google Chrome dans plus de 100 pays“, a indiqué le géant américain de l’internet. Le principe de ce nouveau navigateur : la simplicité mais aussi la performance (qui reste à vérifier) et la sécurité… “Comme la page d’accueil classique de Google, Google Chrome est propre et rapide (…) Nous avons réalisé les fondations d’un moteur capable de bien mieux gérer la complexité des applications web d’aujourd’hui. Nous avons amélioré la vitesse et le temps de réponse. Nous avons également développé un moteur JavaSript plus puissant, V8, pour gérer la prochaine génération d’applications web” expliquent deux ingénieurs de Google sur le blog du moteur de recherche. Selon Google, le navigateur isole chaque fenêtre de navigation, évitant que les dysfonctionnements d’une d’entre elles aient des conséquences sur les autres, et fournissant “une protection améliorée contre les sites malveillants“. “Nous avons réussi à poser les fondations d’un navigateur qui fait fonctionner beaucoup mieux les applications complexes du web actuel” et qui “peut faire tourner la prochaine génération d’application du web qui ne sont même pas encore possible sur les navigateurs actuels“, ajoutait le blog de Google. Ce “browser” (fureteur, disent nos amis du Québec…) ne permet pas seulement de naviguer sur la Toile. Google indique clairement qu’il doit permettre de lancer des applications en ligne- dont celles déjà existantes - selon son modèle déjà éprouvé (application en ligne, sans téléchargement du logiciel, financement par la publicité et, partiellement, via abonnements ou “post-subscription”). On peut d’ailleurs se demander si la publicité, nerf de la guerre chez Google, sera présente d’une manière ou d’une autre sur le navigateur ?

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