Quand l’art urbain rencontre l’éternité du portrait
Depuis toujours, le Studio Harcourt sublime l’image d’artistes en les immortalisant ou en les réinterprétant. Alors, quoi de plus naturel que de prêter son image à son tour pour qu’elle soit réinventée ? C’est précisément l’essence de la dernière collaboration du célèbre studio.
Durant les mois de juillet et août 2018, les flâneurs longeant le canal de l’Ourcq avaient pu découvrir un spectacle artistique inédit. Sur une distance de 10 kilomètres, du bassin de la Villette à Bondy, les portraits iconiques du Studio Harcourt avaient été revisités par 11 street artistes français et internationaux. Un dialogue audacieux entre deux univers : l’éphémère de l’art urbain et la quête d’éternité propre à la photographie de studio.

Cette association surprenante avait fonctionné à merveille car, en exposant ses œuvres à la lumière du street art, le Studio Harcourt avait démontré une fois de plus sa capacité à se réinventer, brisant ainsi les frontières d’un art souvent perçu comme figé dans des règles strictes.
Parmi les artistes ayant prêté leur talent à cette aventure créative figuraient des noms emblématiques tels que Marko 93, Kan, Sarah Ourahmoune, Batsh, Aïssa Maïga, et Sema Lao. Grâce à leurs réinterprétations, les portraits du Studio Harcourt s’étaient transformés en œuvres vibrantes, intégrées au paysage urbain, offrant ainsi une expérience artistique unique à tous les passants. Cette collaboration illustrait brillamment le potentiel d’un mariage entre tradition et modernité, soulignant que l’art, qu’il soit photographique ou urbain, est en constante évolution.
