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Fascisme vert, II : du bon usage du concept de développement durable pour justifier les régimes répressifs

Publié le 26 juin 2008 par Objectifliberte

Il y a cinq ans, je m'autorisais une attaque frontale contre la définition donnée par les écologistes du développement durable, définition hélas reprise par à peu près tous les écrits officiels. J'écrivais alors

"Pas de développement durable sans liberté (...)
Selon la définition officielle, il faut préserver un “ équilibre ” entre développement économique, progrès social, et respect environnemental.
(...) Nos théologiens du développement durable ont omis de préciser qu’il était difficile de concevoir un tel progrès sans développement des libertés individuelles ! Oui, chers lecteurs ébahis, un pouvoir despotique pourrait, si l’on en croit la définition officielle, favoriser le développement durable s’il respectait le sacro-saint “ équilibre ” entre développement économique, social, et environnemental, quand bien même il massacrerait annuellement quelques centaines ou milliers d’opposants.
Le clergé  de l’écologie politique  me taxera de mauvaise foi. "La référence à la démocratie est implicite", me dira-t-on.

Eh non, la référence aux libertés et à la démocratie n'est pas implicite pour tout le monde. Les organisations écologistes me donnent a posteriori raison. une ONG environnementale qui se targue d'être diffusée par 300 radios, "Living on earth", a  déclaré fin 2007 (je ne découvre cette "perle" que maintenant) que suite à ses recherches,

A new study by Global Footprint Network compares the ecological footprints of 93 nations across the globe- and finds that Cuba is the only one developing sustainably. Global Footprint Network Director Mathis Wackernagel tells host Bruce Gellerman why Cuba tops the list.

Vous avez bien lu, le seul pays, selon ces gens, qui respecte les critères "objectifs" d'un développement  durable, est la très sympathique  république populaire de Cuba, dont les prisons accueillent certainement le plus grand nombre de prisonniers rapporté à la population, et de très loin.   

Fascisme vert, II : du bon usage du concept de développement durable pour justifier les régimes répressifs

Pour vous faire une idée visuelle du caractère durable du développement cubain, je vous laisse découvrir "the real cuba", en commençant par cette page. Sans autre commentaire.  Vous observerez notamment l'excellence environnementale qui se dégage visuellement des photos contenues dans le site, ainsi que l'harmonie sociale que suggèrent les photos de cette page ci.

Bon, pour être honnête, le dénommé Wackernagel sus-mentionné reconnaît que la vie à Cuba n'est pas facile. Mais tout de même, "c'est un modèle de développement durable".

Un développement durable qui plonge les populations non connectées au pouvoir dans une misère durable, est-ce donc cela l'aspiration cachée des organisations écologistes les plus extrêmes ?

L'écologisme de certaines organisations n'est qu'une résurgence à peine voilée du communisme dans ce qu'il a de plus détestable, tendant à justifier les régimes les plus odieux au nom d'un prétendu équilibre entre développement et usage de nos ressources.  Equilibre que seule une société où liberté et responsabilité sont les fondements de l'organisation sociale peut garantir.

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