Les services de vertu de la ville ont condamné le commerçant à modifier sa vitrine pour se conformer à la règle de représentativité. Il ne pouvait plus s’en tenir aux livres écrits par des hommes blancs, mais promouvoir des livres écrits par des hommes, des femmes, des trans quelque chose, des jaunes, des noirs, des rouges… Quand le libraire rétorqua qu’il changeait sa vitrine chaque semaine pour y exposer les meilleurs livres de sa boutique sans critère de sexe, de couleur ou d’orientation, on le jeta en prison pour non respect de la loi et on incendia son commerce.
Magazine Journal intime
Les services de vertu de la ville ont condamné le commerçant à modifier sa vitrine pour se conformer à la règle de représentativité. Il ne pouvait plus s’en tenir aux livres écrits par des hommes blancs, mais promouvoir des livres écrits par des hommes, des femmes, des trans quelque chose, des jaunes, des noirs, des rouges… Quand le libraire rétorqua qu’il changeait sa vitrine chaque semaine pour y exposer les meilleurs livres de sa boutique sans critère de sexe, de couleur ou d’orientation, on le jeta en prison pour non respect de la loi et on incendia son commerce.
